作词 : Gregoire Boissenot 作曲 : Gregoire Boissenot Tu avais seize ans Et moi 15 ans à peine, Nous vivions du temps Et du bonheur qui traîne, Ton regard si habile Avait troué mon cœur, C’était un 3 avril, Un peu avant treize heures, Tu m’as dit : « marchons Quelques pas dans la neige » Et Je t’ai dit : « allons », Sentant le tendre piège, L’air froid était si doux, C’était fini l’hiver, Que c’est bon d’être fou, Que c’est dur de le taire, Te souviens-tu du chemin De nos amours anciennes ? Te souviens-tu de ta main qui effleure la mienne ? te souviens-tu de ces mots que tu m’as dit tout bas ? de ces 14 mots il y a vingt ans déjà ? « je crois bien que je t’aime et j’ai envie de toi » je suis devenu blême, tu m’as ouvert tes bras et puis le feu a pris possession de mon corps et tout ça m’a appris à vivre sans remords, tu avais seize ans et moi quinze ans à peine et ton air rassurant te donnait la vingtaine, tu connaissais par cœur mes zones érogènes, tu connaissais par cœur ce qui souvent les gène, te souviens-tu de la chambre tes doigts contre ma peau ? de mon corps qui se cambre sous les poids de ton dos ? te souviens-tu de nous qui dansions cette danse ? je me souviens de tout au fond de mon silence, te souviens-tu de nos vies qui se sont séparées ? dis-moi as-tu appris que je me suis marié et que j’ai des enfants ? dis-moi que tu savais avant de doucement choisir de t’en aller, Tu avais seize ans Et moi 15 ans à peine Et ton air rassurant N’a pas vaincu la haine De ces gens qui ont peur Quand c’est l’amour qui tremble Au fin fond de deux cœurs Dont les corps se ressemblent.