Je l’entends au loin, qui m’appelle Cet enfant, celui que j’étais Je l’ai laissé croire, qu’on peut oublier On n’oublie jamais, mais l’on aime Ranger les souvenirs, au fond de l’arbre en peine. Je le sens au fond qui me saigne Cet enfant, celui qui rêvait De se voir grandir, plus vite que tout Faire un monde à soi, au bout de la terre Plus vite que jamais, sortir de l’arbre en peine. Plus vite que jamais, sortir de l’arbre en peine Plus vite que jamais, suivre le vent. (bis) Je l’écoute en vain, dans la plaine À mesure que passe le temps Il me donne encore, de belles ritournelles Que je chante à d’autres enfants Et je vois dans leurs yeux, la force de l’arbre en peine. Je l’entends au loin, qui m’appelle Cet enfant celui que j’étais Je l’ai laissé croire, qu’on peut oublier On n’oublie jamais, mais l’on aime Cacher les souvenirs, au fond de l’arbre en peine. Plus vite que jamais, courir dans la plaine Plus vite que jamais, suivre le vent. (bis)