Je jubile dans la vaste vague, Mon corps incandescent te dénonce, La lenteur, la lourde apesanteur. Mes silences m’appellent à me tenir, A me tenir au sol, pour mieux m’y envoler, Mes silences m’appellent, Non, ce n’est pas une fuite, C’est un retour, c’est un retour d’aimer. La vague m’accompagne de ses pleins, de ses vides, Manger manger, dormir, s’aimer, suinter, sentir Que c’est bon ! Que c’est sourd… Y’a comme un parapluie qui s’ouvre dans ma tête, Un parterre de mirage, un soupir de poète : Tant de fois que je t’aime et que je me délecte dans l’odeur, Dans l’odeur du naufrage.