Forte de sentir enfin tout revenir Comme des nouveaux parfums à définir Derrière ces fadaises Traînent au pas Au moindre revers Toutes ces chimères Fallacieuses et malheureuses Qui sont ces vipères En troupeau des louves, en trompe l'oeil des agneaux Qui sont ces chimères En troupeau des moutons, en trompe l'oeil des agneaux Qui s'abreuvent toutes à la même marre Et s'enlisent dans les mêmes marécages Qui s'abreuvent toutes à la même auge Et meurent sur les mêmes pâturages Et flairent le parfum de leurs propres cadavres En proies au forfait Elles plient les genoux Et s'affairent Leurs figures s'affichent et s'écrasent Sur du papier de verre Glacé(e) est la chute Lorsqu'elles retrouvent Leurs repères à terre Perdues et esseulées À quoi servent ces poupées amnésiques Ce parterre de limaces Ces mégères pathétiques Ces anciennes têtes blondes Qui s'inclinent une à une Dans le triste espoir d'être un jour à la une Aveuglées par l'attente d'une romance érotique Frustrées par la déchéance d'une issue famélique Elles rongent leurs rêves déçues d'être abandonnées Elles plongent ainsi définitivement de l'autre côté Rongées par la frustration Blessées de n'avoir jamais compté pour de bon