[00:00.000] 作词 : R. Fayette Mikano [00:00.009] 作曲 : R. Fayette Mikano [00:00.18]Et nous, plébéiens d'à-présent [00:02.99]Anciens Egyptiens, nouveaux roturiers bohémiens [00:05.99]En aspirant à la justice, nous n’aspirâmes qu'au statut d'humain [00:10.24]Et nous demain, vilains d’aujourd'hui, manants d'avant-hier [00:13.17]Fils honni par ses propres pères [00:15.34]En aspirant à l'égalité, nous n'aspirâmes qu'au statut d'humain [00:19.07]Et nous, prolétaires en bas de l'échelle alimentaire [00:21.51]Animal servile se rêvant prince de la ville [00:24.09]En aspirant à la fraternité, nous n’aspirâmes qu’au statut d'humain [00:27.61]C’est comme si ma peau finissait jaunie à cause de mon gilet noir [00:32.11]Le malheur ne discrimine point, te voilà maintenant parlant de moi [00:37.56]Ô ciel, quelle méprisable condition qu'est devenue la mienne [00:41.11]Je ne peux plus dire à qui que ce soit que j'aime [00:45.59]C'est comme si ma peau finissait jaunie à cause de mon gilet noir [00:50.25]Le malheur ne discrimine point, te voilà maintenant parlant de moi [00:55.31]C’est la vie, c'est la France, c'est le monde [00:56.68]C'est la fronde, la galère qui nous poussent à l'extrême [00:58.49]C'est l'enfance qu'on regrette, plus personne dit je t'aime [01:00.11]C'est la vie, c'est la France, c'est le monde [01:01.05]C'est la fronde, la galère qui nous poussent à l'extrême [01:02.68]C'est l'enfance qu'on regrette, plus personne dit je t'aime [01:04.32]Et nous, migrants sans papiers [01:06.45]Ancien Congo, apatrides à nouveau [01:08.75]En aspirant à la justice, nous n'aspirâmes qu'au statut d'humain [01:12.36]Et nous, Européens demain, Africains aujourd'hui [01:15.87]Citoyens illicites, couleur de peau anthracite [01:18.84]En aspirant à l'égalité, nous n'aspirâmes qu'au statut d'humain [01:22.42]C'est comme si ma peau finissait jaunie à cause de mon gilet noir [01:27.29]Le malheur ne discrimine point, te voilà maintenant parlant de moi [01:32.08]Ô ciel, quelle méprisable condition qu'est devenue la mienne [01:36.17]Je ne peux plus dire à qui que ce soit que j'aime [01:40.54]C'est comme si ma peau finissait jaunie à cause de mon gilet noir [01:45.05]Le malheur ne discrimine point, te voilà maintenant parlant de moi [01:49.95]C'est la vie, c'est la France, c'est le monde [01:51.63]C'est la fronde, la galère qui nous poussent à l'extrême [01:53.35]C'est l'enfance qu'on regrette, plus personne dit je t'aime [01:54.73]C'est la vie, c'est la France, c'est le monde [01:55.92]C'est la fronde, la galère qui nous poussent à l'extrême [01:57.56]C'est l'enfance qu'on regrette, plus personne dit je t'aime [01:59.15]Et nous, plébéiens d'à-présent [02:01.52]Anciens Egyptiens, nouveaux roturiers bohémiens [02:04.59]En aspirant à la justice, nous n'aspirâmes qu'au statut d'humain [02:08.48]Et nous demain, vilains d'aujourd'hui, manants d'avant-hier [02:11.59]Fils honni par ses propres pères [02:13.76]En aspirant à l'égalité, nous n'aspirâmes qu'au statut d'humain [02:17.79]C'est comme si ma peau finissait jaunie à cause de mon gilet noir [02:22.03]Le malheur ne discrimine point, te voilà maintenant parlant de moi [02:26.86]Ô ciel, quelle méprisable condition qu'est devenue la mienne [02:30.80]Je ne peux plus dire à qui que ce soit que j'aime [02:35.44]C'est comme si ma peau finissait jaunie à cause de mon gilet noir [02:39.87]Le malheur ne discrimine point, te voilà maintenant parlant de moi [02:44.79]Elle ravale ainsi l'écume de sa haine [02:47.43]Et, ne comprenant pas les desseins éternels [02:49.47]Elle-même prépare au fond de la Géhenne [02:51.56]Les bûchers consacrés aux crimes maternels [02:54.12]Pourtant, sous la tutelle invisible d'un Ange [02:57.25]L'Enfant déshérité s'enivre de soleil [02:59.46]Et dans tout ce qu'il boit et dans tout ce qu'il mange [03:01.78]Retrouve l'ambroisie et le nectar vermeil