作词 : R. Fayette Mikano 作曲 : R. Fayette Mikano Et nous, plébéiens d'à-présent Anciens Egyptiens, nouveaux roturiers bohémiens En aspirant à la justice, nous n’aspirâmes qu'au statut d'humain Et nous demain, vilains d’aujourd'hui, manants d'avant-hier Fils honni par ses propres pères En aspirant à l'égalité, nous n'aspirâmes qu'au statut d'humain Et nous, prolétaires en bas de l'échelle alimentaire Animal servile se rêvant prince de la ville En aspirant à la fraternité, nous n’aspirâmes qu’au statut d'humain C’est comme si ma peau finissait jaunie à cause de mon gilet noir Le malheur ne discrimine point, te voilà maintenant parlant de moi Ô ciel, quelle méprisable condition qu'est devenue la mienne Je ne peux plus dire à qui que ce soit que j'aime C'est comme si ma peau finissait jaunie à cause de mon gilet noir Le malheur ne discrimine point, te voilà maintenant parlant de moi C’est la vie, c'est la France, c'est le monde C'est la fronde, la galère qui nous poussent à l'extrême C'est l'enfance qu'on regrette, plus personne dit je t'aime C'est la vie, c'est la France, c'est le monde C'est la fronde, la galère qui nous poussent à l'extrême C'est l'enfance qu'on regrette, plus personne dit je t'aime Et nous, migrants sans papiers Ancien Congo, apatrides à nouveau En aspirant à la justice, nous n'aspirâmes qu'au statut d'humain Et nous, Européens demain, Africains aujourd'hui Citoyens illicites, couleur de peau anthracite En aspirant à l'égalité, nous n'aspirâmes qu'au statut d'humain C'est comme si ma peau finissait jaunie à cause de mon gilet noir Le malheur ne discrimine point, te voilà maintenant parlant de moi Ô ciel, quelle méprisable condition qu'est devenue la mienne Je ne peux plus dire à qui que ce soit que j'aime C'est comme si ma peau finissait jaunie à cause de mon gilet noir Le malheur ne discrimine point, te voilà maintenant parlant de moi C'est la vie, c'est la France, c'est le monde C'est la fronde, la galère qui nous poussent à l'extrême C'est l'enfance qu'on regrette, plus personne dit je t'aime C'est la vie, c'est la France, c'est le monde C'est la fronde, la galère qui nous poussent à l'extrême C'est l'enfance qu'on regrette, plus personne dit je t'aime Et nous, plébéiens d'à-présent Anciens Egyptiens, nouveaux roturiers bohémiens En aspirant à la justice, nous n'aspirâmes qu'au statut d'humain Et nous demain, vilains d'aujourd'hui, manants d'avant-hier Fils honni par ses propres pères En aspirant à l'égalité, nous n'aspirâmes qu'au statut d'humain C'est comme si ma peau finissait jaunie à cause de mon gilet noir Le malheur ne discrimine point, te voilà maintenant parlant de moi Ô ciel, quelle méprisable condition qu'est devenue la mienne Je ne peux plus dire à qui que ce soit que j'aime C'est comme si ma peau finissait jaunie à cause de mon gilet noir Le malheur ne discrimine point, te voilà maintenant parlant de moi Elle ravale ainsi l'écume de sa haine Et, ne comprenant pas les desseins éternels Elle-même prépare au fond de la Géhenne Les bûchers consacrés aux crimes maternels Pourtant, sous la tutelle invisible d'un Ange L'Enfant déshérité s'enivre de soleil Et dans tout ce qu'il boit et dans tout ce qu'il mange Retrouve l'ambroisie et le nectar vermeil