Je laisserai les marées basses me raccompagner jusqu’à chez moi J’implorerai le temps qui passe de cesser de passer par là La nuit est jeune, à ce qu’on dit, balivernes La nuit est vieille et périssable, elle est ininflammable Homa, ma maison qui brûle, je fume ma peau Homa, ma maison qui brûle, je fume ma peau Homa... Hochelaga m’invite chez elle, à me regarder mourir de honte Il y a à boire et à fumer mais il, il n’y a rien à croire Une tumeur médaillée d’or a dévoré mes espoirs olympiques Je n’ose plus sortir dehors, j’ai peur de m’y perdre encore Homa, ma maison qui brûle, je fume ma peau Homa, ma maison qui brûle, je fume ma peau