Quand t'as laissé de ta jeunesse derrière les barreaux d'une prison parce que t'avais eu d'la tendresse pour une bagnole ou un blouson. Quand t'as laissé passer ta chance ou qu'elle ne t'a pas reconnue, tu t'retrouves en état d'urgence au bureau des objets perdus Moi, qui connais le gris des couleurs de la nuit, laissez-moi chanter pour ceux qui n'ont rien. Laissez-moi penser qu'y a toujours quelqu'un qui cherche à donner quelque chose de bien, qui cherche à couper les cartes du destin. Quand t'as r'gardé passer ta vie avec l'impression d'être en faute tu t'demandes pas si t'as envie de vouloir être quelqu'un d'autre. Quand t'as r'gardé toutes ces vitrines avec tes mains derrière ton dos, même si demain t'es James Dean t'aurais l'impression d'être zéro. Moi, qui connais le bleu des matins malheureux laissez-moi chanter pour ceux qui n'ont rien. Laissez-moi penser qu'y a toujours quelqu'un qui cherche à donner quelque chose de bien, qui cherche à couper les cartes du destin. Laissez-moi chanter. Laissez-moi chanter pour ceux qui n'ont rien. Laissez-moi penser qu'y a toujours quelqu'un qui cherche à donner quelque chose de bien, qui cherche à couper les cartes du destin. Laissez-moi chanter pour ceux qui n'ont rien. Laissez-moi penser qu'y a toujours quelqu'un qui cherche à donner quelque chose de bien, qui cherche à couper les cartes du destin.