Oye amigo ruiseñor, Tú que te passas el dia cantando Sé me fiel mensajero y véte volando, Llévale esta melodía a la mujercon Quien yo sueño Sé que me esta esperando ahí, A la orilla del río. Dile que estoy prisonero, Que en una cárcel me tienen escondido, Con cadenas de acero entre muro y muro Me tienen encerrado De esta fortaleza no escapa mi un murmuro Mi sola esperenza eres tú, No pares el vuelo. Oye buen mensajero llévale mi canto Aunque me corten la lengua Yo seguiré cantando Aunque me corten las manos Te seguiré adorando Tu serás mi lengua, Tu serás mis manos Pase lo que pase Yo seguiré cantando... Llévale mi canto... Oye amigo ruiseñor Sé que tu eres amigo del viento Sé mi fiel mensajero, no pares el vuelo Que corra la noticia Quieren apagar el sueño Siento el soplo del verdugo, Escapa, no te quedes conmigo. Sólo por haber cantado, Ay pajarito quién lo hubiera pensado Solamente porque canto a los soles, A los cielos y a tus ojos preciosos Pero aunque maten a mi cuerpo El alma mía seguirá cantado Y un pájaro libre como el viento Te llevará el canto mío. Y si no vienes cantando así, Cómo tú quieres que yo salga de aquí. Version française: Ecoute moi rossignol, Toi qui passe la journée à chanter Sois mon fidèle messager et envole-toi, Porte cette mélodie à la femme dont je rêve, Je sais qu'elle m'attend là, au bord de la rivière Dis-lui que je suis prissonnier, il me gard caché dans une prison Avec des chaines d'acier, ils me gardent enfermés entre quatre murs A travers cette forteresse, pas un murmure ne peut s'échapper, Mon seul espoir, c'est toi, n'arrête pas ton vol. Ecoute bon messager, porte-lui ce chant. Même s'ils me coupent la langue, je ne cesserai de chanter. Même s'ils me coupent les mains, je continuerai à prier. Tu seras mon porte-parole, Tu seras mes mains, Tu seras les vents qui porteront mes vers, Quoiqu'il advienne, Je ne cesserai de chanter. Porte-lui mon chant... Ecoute moi rossignol, Je sais que tu es l'ami du vent, Sois mon fidèle messager, N'arrête pas ton vol Que la nouvelle se répande, Ils veulent anéantir le rêve, Je sens le souffle du bourreau, Echappe-toi, ne reste pas avec moi, Seulement pour avoir chanté, malheureux petit oiseau, qui aurait pu le penser ? Seulement parce que je chante aux soleils, aux ciels et à tes yeux splendides Mais même s'ils me tuent, mon âme continuera à chanter Et un oiseau libre comme le vent te portera mon chant. Et si tu ne viens pas ainsi, comment veux-tu que je sorte d'ici ?..