[00:14.32]Si la nature de l'homme, c'est de refaire le monde [00:19.19]Au prix de ses erreurs, au rythme des secondes, [00:23.93]Si l'homme est ainsi fait que son intelligence [00:28.62]Conduit ses rêveries au guichet d'une agence, [00:33.51]Si tout ce qui est beau est pour sa convoitise, [00:38.33]Une excuse de plus pour que la haine le grise, [00:43.14]Si la guerre est en nous, qu'elle gonfle nos poitrails [00:48.00]Et panse nos soucis d'un revers de médaille, [00:52.63] [00:52.83]Alors je vous demande, après deux cent mille ans, [00:57.58]Est-ce que l'on est meilleur, [00:59.93]Est-ce que l'on est plus grand? [01:02.46]Tout ce qui nous grandit fortitie notre enfer. [01:07.04]Tous les rêves d'empire engendrent la poussière. [01:12.07] [01:13.50]Y a mieux à faire, [01:18.31]Y a mieux à faire. [01:22.43]Au nom des deux hémisphères, [01:27.89]Y a mieux à faire. [01:37.47][01:32.70]Y a mieux à faire. [01:41.64]Au nom des dinosaures d'hier, [01:47.09]Y a mieux à faire. [01:51.86]Y a mieux à faire. [01:55.19] [02:02.01]Si règne la méprise entre les différences [02:07.00]Et qu'aimer son prochain relève de l'imprudence, [02:11.84]S'il faut à nos espoirs vivre dans l'ombre infâme [02:16.86]D'hypothétiques dieux, policiers de nos âmes, [02:21.41]S'il nous faut leur pardon pour traverser la vie [02:26.07]Sans crainte de la mort, paradis garanti, [02:30.92]Quand il ne tient qu'à nous de tirer la leçon [02:35.85]Des conquêtes d'hier et qu'on retourne au front [02:40.34] [02:40.69]Alors je vous demande, après deux cent mille ans, [02:45.46]Est-ce que l'on a moins peur, [02:47.88]Est-ce qu'on vit mieux qu'avant? [02:50.03]Tout ce qui nous unit, ce sont des crises de nerfs, [02:54.92]Des causes perdues au toucher d'un revolver. [02:59.81] [03:01.37]Y a mieux à faire, [03:06.08]Y a mieux à faire. [03:10.20]Au nom des deux hémisphères, [03:15.66]Y a mieux à faire. [03:25.26][03:20.47]Y a mieux à faire. [03:29.36]Au nom des dinosaures d'hier, [03:34.77]Y a mieux à faire. [03:39.63]Y a mieux à faire. [03:41.30]À travers les villes, les homm's lancent des noms. [03:45.62]Ils cherchent dans l'air pur en perte d'horizon [03:48.39]Des réponses à des questions indélébiles. [03:52.01]Des codes sillonnent les rues, sillonn'nt les routes, [03:54.93]Sillonnent le ciel et dessinent des profils, [03:58.30]Des miroirs de reconnaissanc' dans la déroute [04:01.00]Où se refléteraient le portrait fonctionnel, [04:04.18]La preuve de naissance, l'acte de présence. [04:08.03]Dans ces miroirs, les moins d'vingt ans sont immortels. [04:11.62]Les autres se veng'nt d'être vieux par la puissance [04:16.93]De théorèm's. D'abord murmur's de connivence [04:19.05]Dans des unions pathétiques, mots d'ordre et puis [04:22.84]Cris de ralliement. Des inventions d'espérance [04:26.68]Un créateur et des élus, un infini [04:29.55]À définir... Gang ou parti ou religion, [04:33.90]La peur du vide tromp' les homm's, crée des fonctions, [04:37.93]Des assurances-vie cintrées et barbelées, [04:40.85]Des conditions d'existence en 2D, des clés, [04:45.05]Des portes, des barrièr's et des gardes-barrières [04:50.48]Et l'éternité en cercueil... Y a mieux à faire. [04:55.40] [04:56.37]Y a mieux à faire, [05:01.02]Y a mieux à faire. [05:05.08]Au nom des deux hémisphères, [05:10.51]Y a mieux à faire. [05:19.81][05:15.26]Y a mieux à faire. [05:23.86]Au nom des dinosaures d'hier, [05:29.22]Y a mieux à faire. [05:33.80]Y a mieux à faire. [05:37.27]