Il existe un endroit où les hommes parlent comme les oiseaux. Sur l'île de La Gomera, on entend "el silbo" en écho. Entre deux montagnes amarées aux nuages, Un "guache" siffle pour s'inviter à dîner. Au menu ? Un "mojo" piquant qui monte aux yeux. Et, à nouveau, un sifflement pour se dire adieu. A le voir crapahuter, le pied agile, les jambes arquées, On ne le distingue dans l'argile que par le son de son sifflet. La "lucha canaria" pour protéger son île, "El silbo" pour braver la "Guardia civil". [02:14.06 [02:20.88 C'est le silbo gomero. La "guagua" escalade les jardins en escalier. Sous le volcan d'la ballade, "el silbo" perce la fumée. Et me voilà, petit géant, prêt à siffler dans le vent, Les deux-trois mots que j'ai gardés s'envolent vers toi. Gomero ! Bonifacio ! Le plus beau chant du plus bel oiseau, c'est le "silbo gomero".