Accoudé à la fenêtre En laissant une cigarette Lentement se consumer Tu regardes quelque chose Ou du moins, je le suppose Et moi, je reste allongé Et je détaille à contre-jour Ton dos nu qui me fait la cour La lumière dessine tes hanches Je me dis quel joli dimanche... Tu n'as pas fermé la porte De la salle debain de sorte Que je puisse t'y deviner En t'approchant du miroir Tu t'enveloppes dans un drap noir Et moi je reste allongé Et je détaille à contre-jour Ton dos nu qui me fait la cour Une goutte luit sur ta peau blanche Je me dis quel joli dimanche... Tu ramasses les affaires Qu'on avait jetées par terre Sans un mot tu les remets Tu me glisses un \"au revoir\" Sans te retourner tu pars Et moi je reste allongé Et tu détales à contre-jour Ton dos fuit vers d'autres amours Vers d'autres âmes plus étanches Qui n'attendent rien d'un dimanche Et je détaille à contre-amour Ton dos caché dans le velours Qui me laisse seul sur ma branche Je me dis quel foutu dimanche...