Tout au bout d’une route en un lieu solitaire S’eleve un batiment decrepit et severe Ou des ames perdues en un cortege lent Coulent des jours sans fin au parfum indolent. Un parfum indolent, une odeur deletere Parcourt les corridors de ce sejour austere Cela vous prend au coeur, c’est l’odeur de la mort Qui jamais ne vous quitte et qui toujours vous mord Et il y a ce trou qu’on appelle le dortoir Et que vous partagez sans jamais le vouloir Avec des ames mortes et des esprits dements Dont vous sentez l’appel dechirant Il ne vous reste plus pour eviter le pire Que les medicaments qui soulagent et font rire Ces douteux paradis au’on dit artificiels Et qui menent plus pres de l’enfer que du ciel. Ces douteux paradis au’on dit artificiels Et qui menent plus pres de l’enfer que du ciel. Sont une panacee, un baume empoisonne Qui efface les heures des damnes! Un parfum indolent, une odeur deletere Parcourt les corridors de ce sejour austere Cela vous prend au coeur, c’est l’odeur de la mort Qui jamais ne vous quitte et qui toujours vous mord.