Je marche dans tes rues Qui me marchent sur les pieds Je bois dans tes cafes Je traîne dans tes metros Tes trottoirs m’aiment un peu trop Je rêve dans tes bistrots Je m’assoie sur tes bancs Je regarde tes monuments Je trinque à la sante de tes amants Je laisse couler ta seine Sous tes ponts ta rengaine Toujours après la peine Je pleure dans tes taxis Quand tu brilles sous la pluie C’que t’es belle en pleine nuit Je pisse dans tes caniveaux C’est d’la faute à Hugo Et j’picolle en argot Je dors dans tes h?tels J’adore ta tour Eiffel Au moins elle, elle est fidele Quand j’te quitte un peu loin Tu ressembles au chagrin ça m’fait un mal de chien Paris Paris combien Paris tout c’que tu veux Boul’vard des bouleverses Paris tu m’as renverse Paris tu m’as laisse Paris Paris combien Paris tout c’que tu veux Paris Paris tenu Paris Paris perdu Paris tu m’as laissé Sur ton pavé J’me réveille dans tes bras Sur tes quais y a d’la joie Et des loups dans tes bois J’me glisse dans tes cines J’me perds dans ton quartier Je m’y retrouverai jamais Je nage au fil de tes gares Et mon regard s’égare J’vois passer des cafards sur tes bars J’m’accroche aux réverbères Tes pigeons manquent pas d’air Et moi de quoi j’ai l’air Paris Paris combien Paris tout c’que tu veux Boul’vard des bouleverses Paris tu m’as renverse Paris tu m’as laisse Paris Paris combien Paris tout c’que tu veux Paris Paris tenu Paris Paris perdu Paris tu m’as laissé Sur ton pavé Je marche dans tes rues Qui me marchent sur les pieds Je bois dans tes cafés Je traîne dans tes metros Tes trottoirs m’aiment un peu trop Je rêve dans tes bistrots