Peu importe les cris
Si près et si loin de nous
Venant de peuples à l’agonie
Quelques images et puis on s’en fout
Et si ta vie basculait dans la peur
Et si ce soir les balles sifflaient dans ta noirceur
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Mais nous sommes les derniers à comprendre
Que l’on supplierait aussi
La porte s’ouvre sur tes cris
Si vrais mais tellement flous
Le chant des lames te saisit
Souhaitant la mort que d’un seul coup
Et si ta vie était sans crainte et sans peur
Et si ce soir le calme régnait dans ta noirceur
Nous sommes les premiers à nous défendre
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Nous sommes les premiers à nous défendre
Mais nous sommes les derniers à comprendre