Chant d'Automne

歌曲 Chant d'Automne
歌手 Papermoon
专辑 Tell Me a Poem

歌词

Bientot nous plongerons dans les froides ténèbres
Adieu vive clarté de nos étés trop courts
J'entends déjà tomber avec des chocs funèbres
Le Bois retentissant sur le pavé des cours
Tout l'hiver va rentrer dans mon être, colère
Haine, frissons, labeur dur et forcé
Comme le soleil, dans son enfer polaire,
Mon coeur ne sera plus qu'un bloc rouge et glacé.
J'écoute en fremissant chaque bêche qui tombre;
L'echafaud qu'on bâtit n'a pas d'écho plus sourd.
Mon esprit est pareil a la tour qui succombe
Sous les coups du bélier infatigable et lourd.
Il me semble, bercé par ce choc monotone,
Qu'on cloue en grande hâte un cercueil quelque part.
Pour qui? – C'etait hier l'été; voici l'automne!
Ce bruit mystérieux sonne comme un depart.
J'aime de vos longs yeux la lumiére verdâtre,
Douce beauté, mais tout aujour'hui m'est amer,
Et rien, ni votre amour, ni le boudoir, ni l'âtre,
Ne me vaut le soleil rayonnant sur la mer.
Et pourtant aimez-moi, tendre coeur! Soyez mère,
Mème pour un ingrat, même pour un méchant;
Amante ou soeur, soyez la douceur éphémère
D'un glorieux automne ou d'un soleil couchant.
Courte tâche! La tombe attend elle est avide!
Ah! Laissez-moi, mon front posè sur vos genoux,
Goûter, en regrettant l'été blanc et torride,
De l'arrière-saison le rayon jaune et doux!

拼音

Bientot nous plongerons dans les froides té nè bres
Adieu vive clarté de nos é té s trop courts
J' entends dé jà tomber avec des chocs funè bres
Le Bois retentissant sur le pavé des cours
Tout l' hiver va rentrer dans mon tre, colè re
Haine, frissons, labeur dur et forcé
Comme le soleil, dans son enfer polaire,
Mon coeur ne sera plus qu' un bloc rouge et glacé.
J'é coute en fremissant chaque b che qui tombre
L' echafaud qu' on b tit n' a pas d'é cho plus sourd.
Mon esprit est pareil a la tour qui succombe
Sous les coups du bé lier infatigable et lourd.
Il me semble, bercé par ce choc monotone,
Qu' on cloue en grande h te un cercueil quelque part.
Pour qui? C' etait hier l'é té voici l' automne!
Ce bruit mysté rieux sonne comme un depart.
J' aime de vos longs yeux la lumié re verd tre,
Douce beauté, mais tout aujour' hui m' est amer,
Et rien, ni votre amour, ni le boudoir, ni l' tre,
Ne me vaut le soleil rayonnant sur la mer.
Et pourtant aimezmoi, tendre coeur! Soyez mè re,
Mè me pour un ingrat, m me pour un mé chant
Amante ou soeur, soyez la douceur é phé mè re
D' un glorieux automne ou d' un soleil couchant.
Courte t che! La tombe attend elle est avide!
Ah! Laissezmoi, mon front posè sur vos genoux,
Go ter, en regrettant l'é té blanc et torride,
De l' arriè resaison le rayon jaune et doux!