Spleen

歌曲 Spleen
歌手 Peste Noire
专辑 Macabre Transcendance

歌词

作词 : Charles Baudelaire
Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle
Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis,
Et que de l'horizon embrassant tout le cercle
Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits;
Quand la terre est changée en un cachot humide,
Où l'espérance, comme une chauve-souris,
S'en va battant les murs de son aile timide
Et se cognant la tête à des plafonds pourris;
Quand la pluie étalant ses immenses traînées
D'une vaste prison imite les barreaux,
Et qu'un peuple muet d'infâmes araignées
Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux,
Des cloches tout à coup sautent avec furie
Et lancent vers le ciel un affreux hurlement,
Ainsi que des esprits errants et sans patrie
Qui se mettent à geindre opiniâtrement.
Et de longs corbillards, sans tambours ni musique,
Défilent lentement dans mon âme; l'espoir,
Vaincu, pleure, et l'angoisse atroce, despotique,
Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir.
Et de longs corbillards, sans tambours ni musique,
Défilent lentement dans mon âme; l'espoir,
Vaincu, pleure...

拼音

zuò cí : Charles Baudelaire
Quand le ciel bas et lourd pè se comme un couvercle
Sur l' esprit gé missant en proie aux longs ennuis,
Et que de l' horizon embrassant tout le cercle
Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits
Quand la terre est changé e en un cachot humide,
Où l' espé rance, comme une chauvesouris,
S' en va battant les murs de son aile timide
Et se cognant la t te à des plafonds pourris
Quand la pluie é talant ses immenses tra né es
D' une vaste prison imite les barreaux,
Et qu' un peuple muet d' inf mes araigné es
Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux,
Des cloches tout à coup sautent avec furie
Et lancent vers le ciel un affreux hurlement,
Ainsi que des esprits errants et sans patrie
Qui se mettent à geindre opini trement.
Et de longs corbillards, sans tambours ni musique,
Dé filent lentement dans mon me l' espoir,
Vaincu, pleure, et l' angoisse atroce, despotique,
Sur mon cr ne incliné plante son drapeau noir.
Et de longs corbillards, sans tambours ni musique,
Dé filent lentement dans mon me l' espoir,
Vaincu, pleure...