歌曲 | Alors Je Me Suis Assis |
歌手 | Jean Guidoni |
专辑 | Scènes de Vie |
Alors je me suis assis sur le banc noir | |
Et j'ai regardé autour de moi | |
Ce lieu que je pouvais reconnaître | |
Et qui, maintenant, aujourd'hui, me semblait si proche, | |
Familier, presque amical, et comme si depuis toujours comme cela, | |
Moi, ici, les choses étaient inscrites et décidées, sans doute, | |
Allant de soi, ici, | |
Moi seul, perdu mon sort fixé, | |
Mon pauvre destin classifié et évidant des liens soudain si lisibles, | |
Si raisonnablement tendus entre mes pensées et mes actes manqués | |
Ma vie et ta mort, | |
L'amour et le regret, | |
A la façon des ces trops claires déductions | |
Dont je riais lorsqu'elles intervenaient à point nommé | |
Pour donner un peu de logique au final obscure d'un de ces films policiers que j'aimais, | |
Mais dont je n'aurais jamais pu penser que le scénario, tout à coup, | |
Ressemblerait à tant à cette histoire-là, | |
Notre histoire, aussi gris, aussi banal qu'elle, et qui, cependant | |
Je crois pouvoir m'en souvenir recèlait l'image belle et mystérieuse, | |
Inexplicable et pourtant décisive, d'un placard aux portes ouvertes | |
Et encore, d'un lit bien fait dans une chambre claire, | |
L'un et l'autre illuminés par une simple paire de draps blancs |
Alors je me suis assis sur le banc noir | |
Et j' ai regardé autour de moi | |
Ce lieu que je pouvais reconna tre | |
Et qui, maintenant, aujourd' hui, me semblait si proche, | |
Familier, presque amical, et comme si depuis toujours comme cela, | |
Moi, ici, les choses é taient inscrites et dé cidé es, sans doute, | |
Allant de soi, ici, | |
Moi seul, perdu mon sort fixé, | |
Mon pauvre destin classifié et é vidant des liens soudain si lisibles, | |
Si raisonnablement tendus entre mes pensé es et mes actes manqué s | |
Ma vie et ta mort, | |
L' amour et le regret, | |
A la fa on des ces trops claires dé ductions | |
Dont je riais lorsqu' elles intervenaient à point nommé | |
Pour donner un peu de logique au final obscure d' un de ces films policiers que j' aimais, | |
Mais dont je n' aurais jamais pu penser que le scé nario, tout à coup, | |
Ressemblerait à tant à cette histoirelà, | |
Notre histoire, aussi gris, aussi banal qu' elle, et qui, cependant | |
Je crois pouvoir m' en souvenir recè lait l' image belle et mysté rieuse, | |
Inexplicable et pourtant dé cisive, d' un placard aux portes ouvertes | |
Et encore, d' un lit bien fait dans une chambre claire, | |
L' un et l' autre illuminé s par une simple paire de draps blancs |