歌曲 | Creuset 2 Voyous |
歌手 | Rohff |
专辑 | La Vie Avant La Mort |
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(Un creuset de voyous, victimes du système, que dieu nous guide. Woy !) | |
(Un creuset de voyous, victimes du système, que dieu nous guide. Woy !) | |
(Un creuset de voyous, victimes du système, que dieu nous guide. Woy !) | |
A travers ma voix, tu marche dans ma rue, | |
C'que t'entends c'est c'que tu vois, lyrics tirés du marche crue. | |
Ça craint. | |
T'aimerais que j'te chante autr'chose, mais c'est toujours l'même refrain. | |
Mon frère 400 à l'heure, accroches-toi, y'a plus d'freins. | |
On enfreint tous les lois, juges procureurs, même les avocats, | |
C'est pas qu'des voyous incarcérés, y'a même des hommes d'état. | |
Ils ont niqué mon bled, rien à foutre de leurs règles, | |
Tout comme leurs filles qui s'font foutre même en période de règles. | |
Après avoir arbitrairement fixé les règles du jeu, | |
Comme dit l'poto kery james, soit tu marche ou c'est l'enjeu. | |
Ils t'envoient à l'ombre pour réfléchir si tu chies neuf. | |
L'état c'est la plus grosse carotte, tu sais c'est tout bénef'. | |
Taxe la moitié du salaire misérable de nos parents, | |
Pourtant les aloc' ont du mal à prendre congé une fois par an. | |
J'viens des blocs là où les darons paient pour où aller. | |
Ça c'est le rap des familles nombreuses, des mères au foyer. | |
Pourquoi ils peuvent pas comprendre ? | |
Ils ont la mentalité du bled. | |
Leur mode de vie est différent du nôtre, c'est pas d'leur faute. | |
Moi j'suis propre, j'ai un minimum d'éducation. | |
Mon point d'repère : l'islam, un bon garçon qui a grandit sans son père. | |
Mon p'tit frère et moi, on a prit l'avion pour v'nir dans c'pays, | |
Pour nos études mais l'système à fait d'nous, des soldats sans treillis. | |
Le bonheur à ses étages comme la rime. | |
C'est hallucinant. | |
Comme quand t'attends une réponse d'un boss ou brave alors qu'c'est allô c'est moi. | |
Sinon on a les pieds bloqués dans la merde, comme dans du ciment. | |
Ceux qui parviennent à s'en sortir passent pour des gens fascinant. | |
Comme des dirigeants, avare et riches d'exigences. | |
Pour nos familles opprimées et accablées c'est désobligeant. | |
Alors ils snobent les familles nobles au rang social élevé, | |
Ils causent avec dédain, insultent enfant mal élevé. | |
Pendant qu'les riches tuent le temps, le temps tue les pauvres. | |
Chez moi on s'contente plus du comptoir, les p'tits ont l'appétit de rafle et de coffre, on risque. | |
Les keufs, déboulent, gyrophares, v n'r, chez moi on s'branche plus sur Sky, en prévention scanner. | |
J'ai des connaissances ils ne savent ni lire, ni écrire, y'a pas pire, | |
Mais j'vais t'dire, ils prennent des tunes quand t'es en train d'dormir. | |
C'n'est pas pour les vanter, c'qui n'est pas dit n'est pas su. | |
Je fais qu'raconter, la réalité, y'a rien d'inventé. | |
L'argent aveugle les jeunes, savent plus sur qui ils tirent, | |
Savent plus où ils en sont, où ils vont, ne leur parle pas d'avenir. | |
Et quand t'as pas mit de côté, juste pour kiffer être coté, | |
Les jeunes courent droit vers l'enfer, même avec un point d'coté, | |
Rien à faire, à part tomber dans l'vice des substances illicites. | |
Une fois les esprits rôdés, les bandes tombent en déficit. | |
Ça s'félicite tellement, qu'ça arrive vite aux oreilles d'indics, | |
Qui lui ne tard'ra pas à passer un coup d'fil, en informer les flics. | |
Des lops sont en poste là où tu réside, pour t'filer, | |
Jusqu'à ton prochain braco à la sortie ils te jettent le filet. | |
Alors c'est soit tu coopère, ou prend la fuite mais faut défourailler. | |
(Avec un putain d'révolver qui risque pas d's'enrailer. | |
Ton coeur bat tellement vite) qu'il peut lâcher à tout moment. | |
(Et quand, on t'tire dessus gros) t'oublies tout l'monde, et même ta maman. | |
Quand tu t'fais épingler, pas d'caresse ou tu t'fais étrangler. | |
A la BRP tu t'fait gonfler jusqu'à ronfler. Au poste, j'ai vu des photos prise en hauteur, | |
Qui dit qu'ton voisin n'est pas un RG, une famille d'inspecteurs. | |
On s'dispute le secteur, entre Rick Hunter, tout fous les psychopathes, t'a Hannibal lecteur. | |
Posé sur l'banc, t'a pas l'air d'un vendeur d'shit ni d'came, | |
Suspect d'être passé du vélo volant grosse caisse, bécane. | |
Comment s'passer d'se faire plaisir quand t'a du fric. | |
Ça attire les michtonneuses, une sorte de bite autant qu'les flics. | |
Yeah! L'oisiveté est mère de tous les vices. | |
Le vice t'achète, en t'rendant service, en t'donnant du shit, en te f'sant la bise. | |
Ça fait du bien d'flamber, n'importe quand tu peux t'faire plomber. | |
C'qui t'fait trembler t'as plein d'embrouilles en cours, en plus t'as pas d'plan B. | |
Certains sont discrets, d'autres se font r'marquer, c'la jouent durs. | |
Ce sont les même dont vont soumis des drogues dures. Bref, tu m'écoutes ? | |
Quand t'as les steurs sur tes côtes, qui t'mettent sur écoute, | |
Si c'est pas toi dans la cassette ils font en sorte qu'ça coïncide. | |
Aux assises, déballent toute ta vie, devant tes potes qui assistent. | |
Y'a des durs qui pleurent d'entendre leur vécu, à l'oral c'est triste. | |
Ton père dégoûté, ta mère n'en trouve plus l'sommeil la nuit. | |
Image à elle et l'fatiha pour l'parleur de nuit. | |
Parloirs sauvages, dédicacés à ceux et celles, | |
Qui vont casser la voix, comme Patrick Bruel, | |
Aux générations confondues des ruelles, | |
Bons ou mauvais, crapuleux même cruels. | |
Pour tous les Vitriaux, tombé à l'époque du blues, | |
Des racailles font les bom-bom, le sound-system foutait la caille. | |
Les jeunes s'forment du ghetto aux schtars, | |
Normal qu'ils pètent un câble, c'est cinq piges de promenade, de mitard. | |
Toujours en r'tard, t'as raté l'bippeur, tout l'monde à un portable. | |
La prison fait d'certains des cons, d'autres des gens respectables. | |
Une fois libérable re belote, dur de s'réinsérer. | |
A l'affût d'gros coups un gros somme, prémédité avec le SSEM. | |
On est encore à l'age de pierre, on ne peu plus civilisé. | |
C'est la guerre du feu version fringues et rasés. | |
Trop nerveux, mitho, michto, schizophrène. | |
Trop d'potos ont grandit à Fleury, vieillard freine. | |
Sous l'oeil de successeurs encore mangeur de gâteau BN. | |
T'as, à l'écrit des écoles, leurs prédécesseurs mener leur vie d'bohème. | |
Génération d'BM, braqueurs d'BM, t'es adapté aux rythmes de vie, 9.4 400bpm. | |
(Vitry) Une banlieue parmi tant d'autres. | |
Ici comme chez toi, la paresse gagne du terrain sur l'envie d'changer des nôtres. | |
On roule sans permis, nique le RMI, on shoot le coeur, t'as pas un rayon d'bonheur dans la zer-mi. | |
Disparaît, lâche pas l'survet' même quand c'est glacial, | |
Fait rien d'spécial, les p'tits s'réchauffent les orteils au centre commercial. | |
On fait l'fort pendant l'juste prix. | |
En fin d'journée s'remet d'sa soirée. | |
H 24 dehors sauf pour cause d'une diarrhée. | |
Le plus triste c'est qu'ça t'fait marrer. | |
Mais pour nos vieux, on vit comme des princes. | |
On rentre pour manger dormir, en gros faut à pinces. | |
Les jeunes s'fouttent d'leur santé, misent tout dans l'apparence chic, souffrent d'une chique. | |
Les rages de dent soulagées au sky, shit. Garé sur l'parking, monte le son dés qu'y'a les flics. | |
Ecoute du ragga-roots à l'ancienne, bouge du pranton deranit silk. | |
Epais tel un sandwich du dépôt, en manque de calcium, pour s'inscrire au gymnasium. | |
M'faire investire dans un Magnum, pour éduquer les mastocs, avec le mach toc. | |
Même les mutilés d'guerre nous plaignent et regrettent pas leur époque. | |
Constate, après la Gaule, la France, bientôt les states, j'accuse l'état, d'nous avoir mit dans c't'état. | |
(Un creuset de voyous, victimes du système, que dieu nous guide. Woy !) |
Un creuset de voyous, victimes du syste me, que dieu nous guide. Woy nbsp! | |
Un creuset de voyous, victimes du syste me, que dieu nous guide. Woy nbsp! | |
Un creuset de voyous, victimes du syste me, que dieu nous guide. Woy nbsp! | |
A travers ma voix, tu marche dans ma rue, | |
C' que t' entends c' est c' que tu vois, lyrics tire s du marche crue. | |
a craint. | |
T' aimerais que j' te chante autr' chose, mais c' est toujours l' m me refrain. | |
Mon fre re 400 a l' heure, accrochestoi, y' a plus d' freins. | |
On enfreint tous les lois, juges procureurs, m me les avocats, | |
C' est pas qu' des voyous incarce re s, y' a m me des hommes d'e tat. | |
Ils ont nique mon bled, rien a foutre de leurs re gles, | |
Tout comme leurs filles qui s' font foutre m me en pe riode de re gles. | |
Apre s avoir arbitrairement fixe les re gles du jeu, | |
Comme dit l' poto kery james, soit tu marche ou c' est l' enjeu. | |
Ils t' envoient a l' ombre pour re fle chir si tu chies neuf. | |
L'e tat c' est la plus grosse carotte, tu sais c' est tout be nef'. | |
Taxe la moitie du salaire mise rable de nos parents, | |
Pourtant les aloc' ont du mal a prendre conge une fois par an. | |
J' viens des blocs la ou les darons paient pour ou aller. | |
a c' est le rap des familles nombreuses, des me res au foyer. | |
Pourquoi ils peuvent pas comprendre nbsp? | |
Ils ont la mentalite du bled. | |
Leur mode de vie est diffe rent du n tre, c' est pas d' leur faute. | |
Moi j' suis propre, j' ai un minimum d'e ducation. | |
Mon point d' repe re nbsp: l' islam, un bon gar on qui a grandit sans son pe re. | |
Mon p' tit fre re et moi, on a prit l' avion pour v' nir dans c' pays, | |
Pour nos e tudes mais l' syste me a fait d' nous, des soldats sans treillis. | |
Le bonheur a ses e tages comme la rime. | |
C' est hallucinant. | |
Comme quand t' attends une re ponse d' un boss ou brave alors qu' c' est all c' est moi. | |
Sinon on a les pieds bloque s dans la merde, comme dans du ciment. | |
Ceux qui parviennent a s' en sortir passent pour des gens fascinant. | |
Comme des dirigeants, avare et riches d' exigences. | |
Pour nos familles opprime es et accable es c' est de sobligeant. | |
Alors ils snobent les familles nobles au rang social e leve, | |
Ils causent avec de dain, insultent enfant mal e leve. | |
Pendant qu' les riches tuent le temps, le temps tue les pauvres. | |
Chez moi on s' contente plus du comptoir, les p' tits ont l' appe tit de rafle et de coffre, on risque. | |
Les keufs, de boulent, gyrophares, v n' r, chez moi on s' branche plus sur Sky, en pre vention scanner. | |
J' ai des connaissances ils ne savent ni lire, ni e crire, y' a pas pire, | |
Mais j' vais t' dire, ils prennent des tunes quand t' es en train d' dormir. | |
C' n' est pas pour les vanter, c' qui n' est pas dit n' est pas su. | |
Je fais qu' raconter, la re alite, y' a rien d' invente. | |
L' argent aveugle les jeunes, savent plus sur qui ils tirent, | |
Savent plus ou ils en sont, ou ils vont, ne leur parle pas d' avenir. | |
Et quand t' as pas mit de c te, juste pour kiffer tre cote, | |
Les jeunes courent droit vers l' enfer, m me avec un point d' cote, | |
Rien a faire, a part tomber dans l' vice des substances illicites. | |
Une fois les esprits r de s, les bandes tombent en de ficit. | |
a s' fe licite tellement, qu' a arrive vite aux oreilles d' indics, | |
Qui lui ne tard' ra pas a passer un coup d' fil, en informer les flics. | |
Des lops sont en poste la ou tu re side, pour t' filer, | |
Jusqu'a ton prochain braco a la sortie ils te jettent le filet. | |
Alors c' est soit tu coope re, ou prend la fuite mais faut de fourailler. | |
Avec un putain d' re volver qui risque pas d' s' enrailer. | |
Ton coeur bat tellement vite qu' il peut l cher a tout moment. | |
Et quand, on t' tire dessus gros t' oublies tout l' monde, et m me ta maman. | |
Quand tu t' fais e pingler, pas d' caresse ou tu t' fais e trangler. | |
A la BRP tu t' fait gonfler jusqu'a ronfler. Au poste, j' ai vu des photos prise en hauteur, | |
Qui dit qu' ton voisin n' est pas un RG, une famille d' inspecteurs. | |
On s' dispute le secteur, entre Rick Hunter, tout fous les psychopathes, t' a Hannibal lecteur. | |
Pose sur l' banc, t' a pas l' air d' un vendeur d' shit ni d' came, | |
Suspect d' tre passe du ve lo volant grosse caisse, be cane. | |
Comment s' passer d' se faire plaisir quand t' a du fric. | |
a attire les michtonneuses, une sorte de bite autant qu' les flics. | |
Yeah! L' oisivete est me re de tous les vices. | |
Le vice t' ache te, en t' rendant service, en t' donnant du shit, en te f' sant la bise. | |
a fait du bien d' flamber, n' importe quand tu peux t' faire plomber. | |
C' qui t' fait trembler t' as plein d' embrouilles en cours, en plus t' as pas d' plan B. | |
Certains sont discrets, d' autres se font r' marquer, c' la jouent durs. | |
Ce sont les m me dont vont soumis des drogues dures. Bref, tu m'e coutes nbsp? | |
Quand t' as les steurs sur tes c tes, qui t' mettent sur e coute, | |
Si c' est pas toi dans la cassette ils font en sorte qu' a co ncide. | |
Aux assises, de ballent toute ta vie, devant tes potes qui assistent. | |
Y' a des durs qui pleurent d' entendre leur ve cu, a l' oral c' est triste. | |
Ton pe re de go te, ta me re n' en trouve plus l' sommeil la nuit. | |
Image a elle et l' fatiha pour l' parleur de nuit. | |
Parloirs sauvages, de dicace s a ceux et celles, | |
Qui vont casser la voix, comme Patrick Bruel, | |
Aux ge ne rations confondues des ruelles, | |
Bons ou mauvais, crapuleux m me cruels. | |
Pour tous les Vitriaux, tombe a l'e poque du blues, | |
Des racailles font les bombom, le soundsystem foutait la caille. | |
Les jeunes s' forment du ghetto aux schtars, | |
Normal qu' ils pe tent un c ble, c' est cinq piges de promenade, de mitard. | |
Toujours en r' tard, t' as rate l' bippeur, tout l' monde a un portable. | |
La prison fait d' certains des cons, d' autres des gens respectables. | |
Une fois libe rable re belote, dur de s' re inse rer. | |
A l' aff t d' gros coups un gros somme, pre me dite avec le SSEM. | |
On est encore a l' age de pierre, on ne peu plus civilise. | |
C' est la guerre du feu version fringues et rase s. | |
Trop nerveux, mitho, michto, schizophre ne. | |
Trop d' potos ont grandit a Fleury, vieillard freine. | |
Sous l' oeil de successeurs encore mangeur de g teau BN. | |
T' as, a l'e crit des e coles, leurs pre de cesseurs mener leur vie d' bohe me. | |
Ge ne ration d' BM, braqueurs d' BM, t' es adapte aux rythmes de vie, 9. 4 400bpm. | |
Vitry Une banlieue parmi tant d' autres. | |
Ici comme chez toi, la paresse gagne du terrain sur l' envie d' changer des n tres. | |
On roule sans permis, nique le RMI, on shoot le coeur, t' as pas un rayon d' bonheur dans la zermi. | |
Dispara t, l che pas l' survet' m me quand c' est glacial, | |
Fait rien d' spe cial, les p' tits s' re chauffent les orteils au centre commercial. | |
On fait l' fort pendant l' juste prix. | |
En fin d' journe e s' remet d' sa soire e. | |
H 24 dehors sauf pour cause d' une diarrhe e. | |
Le plus triste c' est qu' a t' fait marrer. | |
Mais pour nos vieux, on vit comme des princes. | |
On rentre pour manger dormir, en gros faut a pinces. | |
Les jeunes s' fouttent d' leur sante, misent tout dans l' apparence chic, souffrent d' une chique. | |
Les rages de dent soulage es au sky, shit. Gare sur l' parking, monte le son de s qu' y' a les flics. | |
Ecoute du raggaroots a l' ancienne, bouge du pranton deranit silk. | |
Epais tel un sandwich du de p t, en manque de calcium, pour s' inscrire au gymnasium. | |
M' faire investire dans un Magnum, pour e duquer les mastocs, avec le mach toc. | |
M me les mutile s d' guerre nous plaignent et regrettent pas leur e poque. | |
Constate, apre s la Gaule, la France, bient t les states, j' accuse l'e tat, d' nous avoir mit dans c' t'e tat. | |
Un creuset de voyous, victimes du syste me, que dieu nous guide. Woy nbsp! |
Un creuset de voyous, victimes du systè me, que dieu nous guide. Woy nbsp! | |
Un creuset de voyous, victimes du systè me, que dieu nous guide. Woy nbsp! | |
Un creuset de voyous, victimes du systè me, que dieu nous guide. Woy nbsp! | |
A travers ma voix, tu marche dans ma rue, | |
C' que t' entends c' est c' que tu vois, lyrics tiré s du marche crue. | |
a craint. | |
T' aimerais que j' te chante autr' chose, mais c' est toujours l' m me refrain. | |
Mon frè re 400 à l' heure, accrochestoi, y' a plus d' freins. | |
On enfreint tous les lois, juges procureurs, m me les avocats, | |
C' est pas qu' des voyous incarcé ré s, y' a m me des hommes d'é tat. | |
Ils ont niqué mon bled, rien à foutre de leurs rè gles, | |
Tout comme leurs filles qui s' font foutre m me en pé riode de rè gles. | |
Aprè s avoir arbitrairement fixé les rè gles du jeu, | |
Comme dit l' poto kery james, soit tu marche ou c' est l' enjeu. | |
Ils t' envoient à l' ombre pour ré flé chir si tu chies neuf. | |
L'é tat c' est la plus grosse carotte, tu sais c' est tout bé nef'. | |
Taxe la moitié du salaire misé rable de nos parents, | |
Pourtant les aloc' ont du mal à prendre congé une fois par an. | |
J' viens des blocs là où les darons paient pour où aller. | |
a c' est le rap des familles nombreuses, des mè res au foyer. | |
Pourquoi ils peuvent pas comprendre nbsp? | |
Ils ont la mentalité du bled. | |
Leur mode de vie est diffé rent du n tre, c' est pas d' leur faute. | |
Moi j' suis propre, j' ai un minimum d'é ducation. | |
Mon point d' repè re nbsp: l' islam, un bon gar on qui a grandit sans son pè re. | |
Mon p' tit frè re et moi, on a prit l' avion pour v' nir dans c' pays, | |
Pour nos é tudes mais l' systè me à fait d' nous, des soldats sans treillis. | |
Le bonheur à ses é tages comme la rime. | |
C' est hallucinant. | |
Comme quand t' attends une ré ponse d' un boss ou brave alors qu' c' est all c' est moi. | |
Sinon on a les pieds bloqué s dans la merde, comme dans du ciment. | |
Ceux qui parviennent à s' en sortir passent pour des gens fascinant. | |
Comme des dirigeants, avare et riches d' exigences. | |
Pour nos familles opprimé es et accablé es c' est dé sobligeant. | |
Alors ils snobent les familles nobles au rang social é levé, | |
Ils causent avec dé dain, insultent enfant mal é levé. | |
Pendant qu' les riches tuent le temps, le temps tue les pauvres. | |
Chez moi on s' contente plus du comptoir, les p' tits ont l' appé tit de rafle et de coffre, on risque. | |
Les keufs, dé boulent, gyrophares, v n' r, chez moi on s' branche plus sur Sky, en pré vention scanner. | |
J' ai des connaissances ils ne savent ni lire, ni é crire, y' a pas pire, | |
Mais j' vais t' dire, ils prennent des tunes quand t' es en train d' dormir. | |
C' n' est pas pour les vanter, c' qui n' est pas dit n' est pas su. | |
Je fais qu' raconter, la ré alité, y' a rien d' inventé. | |
L' argent aveugle les jeunes, savent plus sur qui ils tirent, | |
Savent plus où ils en sont, où ils vont, ne leur parle pas d' avenir. | |
Et quand t' as pas mit de c té, juste pour kiffer tre coté, | |
Les jeunes courent droit vers l' enfer, m me avec un point d' coté, | |
Rien à faire, à part tomber dans l' vice des substances illicites. | |
Une fois les esprits r dé s, les bandes tombent en dé ficit. | |
a s' fé licite tellement, qu' a arrive vite aux oreilles d' indics, | |
Qui lui ne tard' ra pas à passer un coup d' fil, en informer les flics. | |
Des lops sont en poste là où tu ré side, pour t' filer, | |
Jusqu'à ton prochain braco à la sortie ils te jettent le filet. | |
Alors c' est soit tu coopè re, ou prend la fuite mais faut dé fourailler. | |
Avec un putain d' ré volver qui risque pas d' s' enrailer. | |
Ton coeur bat tellement vite qu' il peut l cher à tout moment. | |
Et quand, on t' tire dessus gros t' oublies tout l' monde, et m me ta maman. | |
Quand tu t' fais é pingler, pas d' caresse ou tu t' fais é trangler. | |
A la BRP tu t' fait gonfler jusqu'à ronfler. Au poste, j' ai vu des photos prise en hauteur, | |
Qui dit qu' ton voisin n' est pas un RG, une famille d' inspecteurs. | |
On s' dispute le secteur, entre Rick Hunter, tout fous les psychopathes, t' a Hannibal lecteur. | |
Posé sur l' banc, t' a pas l' air d' un vendeur d' shit ni d' came, | |
Suspect d' tre passé du vé lo volant grosse caisse, bé cane. | |
Comment s' passer d' se faire plaisir quand t' a du fric. | |
a attire les michtonneuses, une sorte de bite autant qu' les flics. | |
Yeah! L' oisiveté est mè re de tous les vices. | |
Le vice t' achè te, en t' rendant service, en t' donnant du shit, en te f' sant la bise. | |
a fait du bien d' flamber, n' importe quand tu peux t' faire plomber. | |
C' qui t' fait trembler t' as plein d' embrouilles en cours, en plus t' as pas d' plan B. | |
Certains sont discrets, d' autres se font r' marquer, c' la jouent durs. | |
Ce sont les m me dont vont soumis des drogues dures. Bref, tu m'é coutes nbsp? | |
Quand t' as les steurs sur tes c tes, qui t' mettent sur é coute, | |
Si c' est pas toi dans la cassette ils font en sorte qu' a co ncide. | |
Aux assises, dé ballent toute ta vie, devant tes potes qui assistent. | |
Y' a des durs qui pleurent d' entendre leur vé cu, à l' oral c' est triste. | |
Ton pè re dé go té, ta mè re n' en trouve plus l' sommeil la nuit. | |
Image à elle et l' fatiha pour l' parleur de nuit. | |
Parloirs sauvages, dé dicacé s à ceux et celles, | |
Qui vont casser la voix, comme Patrick Bruel, | |
Aux gé né rations confondues des ruelles, | |
Bons ou mauvais, crapuleux m me cruels. | |
Pour tous les Vitriaux, tombé à l'é poque du blues, | |
Des racailles font les bombom, le soundsystem foutait la caille. | |
Les jeunes s' forment du ghetto aux schtars, | |
Normal qu' ils pè tent un c ble, c' est cinq piges de promenade, de mitard. | |
Toujours en r' tard, t' as raté l' bippeur, tout l' monde à un portable. | |
La prison fait d' certains des cons, d' autres des gens respectables. | |
Une fois libé rable re belote, dur de s' ré insé rer. | |
A l' aff t d' gros coups un gros somme, pré mé dité avec le SSEM. | |
On est encore à l' age de pierre, on ne peu plus civilisé. | |
C' est la guerre du feu version fringues et rasé s. | |
Trop nerveux, mitho, michto, schizophrè ne. | |
Trop d' potos ont grandit à Fleury, vieillard freine. | |
Sous l' oeil de successeurs encore mangeur de g teau BN. | |
T' as, à l'é crit des é coles, leurs pré dé cesseurs mener leur vie d' bohè me. | |
Gé né ration d' BM, braqueurs d' BM, t' es adapté aux rythmes de vie, 9. 4 400bpm. | |
Vitry Une banlieue parmi tant d' autres. | |
Ici comme chez toi, la paresse gagne du terrain sur l' envie d' changer des n tres. | |
On roule sans permis, nique le RMI, on shoot le coeur, t' as pas un rayon d' bonheur dans la zermi. | |
Dispara t, l che pas l' survet' m me quand c' est glacial, | |
Fait rien d' spé cial, les p' tits s' ré chauffent les orteils au centre commercial. | |
On fait l' fort pendant l' juste prix. | |
En fin d' journé e s' remet d' sa soiré e. | |
H 24 dehors sauf pour cause d' une diarrhé e. | |
Le plus triste c' est qu' a t' fait marrer. | |
Mais pour nos vieux, on vit comme des princes. | |
On rentre pour manger dormir, en gros faut à pinces. | |
Les jeunes s' fouttent d' leur santé, misent tout dans l' apparence chic, souffrent d' une chique. | |
Les rages de dent soulagé es au sky, shit. Garé sur l' parking, monte le son dé s qu' y' a les flics. | |
Ecoute du raggaroots à l' ancienne, bouge du pranton deranit silk. | |
Epais tel un sandwich du dé p t, en manque de calcium, pour s' inscrire au gymnasium. | |
M' faire investire dans un Magnum, pour é duquer les mastocs, avec le mach toc. | |
M me les mutilé s d' guerre nous plaignent et regrettent pas leur é poque. | |
Constate, aprè s la Gaule, la France, bient t les states, j' accuse l'é tat, d' nous avoir mit dans c' t'é tat. | |
Un creuset de voyous, victimes du systè me, que dieu nous guide. Woy nbsp! |