歌曲 | Odyssée d’une Incomprise |
歌手 | Keny Arkana |
专辑 | L’Esquisse 2 |
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Un peu instable, tant pis si tu me juges à tort | |
Tous un peu frustrés, pas pire et pas mieux que quelqu'un d'autre | |
J'crache mon mal-être, en vrai, ça m'a soigné | |
Mettre des mots sur mes tempêtes pour ne pas laisser l'ombre aboyer | |
J'ai jamais oublié tout ce qui a fait ce que je suis | |
Je suis partie, mic à la main, en me disant "qui m'aime me suive" | |
En assumant mes tripes, mon passé, mes idéaux qui | |
Pour les coeurs limités dans leur cynisme ne sont qu'utopies | |
Mais qu'est ce que la Vie? pour celui qui dit savoir | |
Une cage toxique pour le vivant, tel une pèlerine je suis ma voie | |
J'me suis juré de jamais me faire avoir | |
Rafales dans le pied, j'ai eu si peur de me trahir quand j'ai vu arriver la gloire | |
Notoriété, tu m'auras pas! | |
Belle illusion, tu as voulu ma liberté mais elle est plus forte que toi | |
J'ai eu du mal à t'accepter, toujours, je m'habitue pas | |
Ok, mektoub, et puis cheh, retour du vilain petit canard... | |
Ca fait plais' à mon passé, et puis à ma darone | |
Je lui avait dit "t'inquiète maman je m'en sortirai, t'as ma parole" | |
De ces nuits noires, en flippe, après les coups de fil des flics | |
"Votre fille a encore pris la fuite, on ne sait dans quelle ville!" | |
Des larmes ont coulé sous les ponts, 'man | |
Comme j'y dormais, j'ai failli m'y noyer, levée car ils nous prennent pour des cons | |
Se laisser crever, c'est leur donner raison | |
C'est par fierté que j'ai dit "non" | |
J'ai survécu, un bout de papier pour confident... | |
Rap music, voici 15 ans | |
Que tes mélodies me donnent les mots pour le libérer de mes frustrations | |
Outils de ma propre révolution | |
Je suis morte pour renaître car on ne peut construire sans démolition | |
Atterri dans un monde où les règles sont truquées | |
Depuis des siècles, dans une fresque qui dès le départ nous a dupés | |
Eduqués dans l'avoir, l'école ne m'a pas donné mes réponses! | |
N'a pas écouté mes questions! et puis m'a fait péter les plombs! | |
J'voulais apprendre à être, j'ai appris à encaisser les coups | |
Au fond de la merde, j'ai appris ce que c'était que se serrer les coudes | |
Eh couz, écoute, j'ai quitté les cours du haut de mes douze piges | |
Ce que j'ai, ce que j'sais, j'suis partie le chercher seule contre tous | |
Une quête de Vérité, et une revanche qui ne coule pas | |
J'ai voulu comprendre Babylone, comme pour savoir qui est le coupable | |
Et j'ai compris qu'ici personne n'est innocent | |
L'indifférence a les mains imbibées de sang | |
Ils nous ont eus, ya tellement plus de compassion | |
Des têtes en forme de tirelire et partout tu verras son blason | |
Peu de place entre déchaîner les passions et résignation | |
Elimination de nos liens, dressés de mille et une façons | |
L'histoire d'une civilisation plongée dans la terreur | |
Qui construit son building avec une bombe à l'intérieur | |
Je serai pas complice, | |
Chaque espoir qui meurt est une victoire qu'on brise | |
Arrivée un 20.12, c'est l'odyssée d'une incomprise | |
Merci à vous d'avoir compris mon cri, qui aurait cru? | |
Quitter mon crew, la peur au bide, honnête car ma rage était brute | |
C'était la voix d'une urgence que mes frères ne voyaient pas | |
Des injustices gravées en moi que le vent ne balaie pas | |
Wesh, bas les pattes, le rap, un sac de crabes dans un tiroir | |
Mais où on va si tout le monde fait ses petits caprices de petits rois | |
Ca joue les stars, et puis ça se trahit pour du biff | |
Fais pas le vrai, frère, on t'a grillé pour nous tu n'es qu'un pitre | |
Tu piges? un simple pantin du biz, une imposture | |
Une brise qui pue l'orgueil, t'es aussi faux que ta posture | |
Tu voudrais être américain, et voudrais-tu écraser | |
aussi le tiers-monde avec tes pompes? eh gringo t'es pas des nôtres, nan | |
Bâtisseurs d'un autre monde, on ne peut voir autrement | |
Nostalgiques d'un autre temps, leurs tanks posés sur notre tempe | |
Voici le temps des faux prophètes qui mentent et qui nous mènent | |
Ne parlez plus de crise financière à l'heure où la crise est humaine | |
Des coeurs en manque d'affection, d'amour et de tendresse | |
Le reste n'est que dérivé ou substitut du | |
On est fait pour aimer, allez, allez-le dire aux autres | |
Descendants des Etoiles, pas des singes, encore moins des dinosaures | |
Si j'pose ou cause hors schéma, c'est que la terre entière est mon "chez moi" | |
Tous les coups durs qui s'enchaînent, comprenez ou débranchez moi | |
L'Atlantide du 21ème siècle, est-ce la fin qui s'approche? | |
Epoque apocalyptique, j'marche épaulée par les Anges | |
Sans Terre d'asile, en plus ça veut qu'on reste assis | |
Un siècle nazi, roi de la frontière, ici pour peu tu perds ta vie | |
Je lève ma rime à ceux qui restent eux-mêmes, qui pensent par eux-mêmes | |
Dans un monde qui chante la peur avec une fanfare de haine derrière | |
Les temps sont graves, ne banalise pas les mots | |
Ils ont une force insoupçonnée et une portée créatrice | |
Tout vient du Verbe et lui seul pourra défaire les noeuds | |
S'il est manié avec Amour car la Parole est sacrée... | |
Venue casser ta bulle, glacial Occident, | |
Là où on peut encore se voiler la face | |
Royaume de la pub et des écrans, | |
La terre entière réduite en esclavage | |
Humanité de la fin des temps, | |
Des millénaires sanglants dans les bagages | |
Prend juste un instant, glacial Occident, | |
Pour entendre les cris dans tes saccages... |
Un peu instable, tant pis si tu me juges a tort | |
Tous un peu frustre s, pas pire et pas mieux que quelqu' un d' autre | |
J' crache mon mal tre, en vrai, a m' a soigne | |
Mettre des mots sur mes temp tes pour ne pas laisser l' ombre aboyer | |
J' ai jamais oublie tout ce qui a fait ce que je suis | |
Je suis partie, mic a la main, en me disant " qui m' aime me suive" | |
En assumant mes tripes, mon passe, mes ide aux qui | |
Pour les coeurs limite s dans leur cynisme ne sont qu' utopies | |
Mais qu' est ce que la Vie? pour celui qui dit savoir | |
Une cage toxique pour le vivant, tel une pe lerine je suis ma voie | |
J' me suis jure de jamais me faire avoir | |
Rafales dans le pied, j' ai eu si peur de me trahir quand j' ai vu arriver la gloire | |
Notorie te, tu m' auras pas! | |
Belle illusion, tu as voulu ma liberte mais elle est plus forte que toi | |
J' ai eu du mal a t' accepter, toujours, je m' habitue pas | |
Ok, mektoub, et puis cheh, retour du vilain petit canard... | |
Ca fait plais' a mon passe, et puis a ma darone | |
Je lui avait dit " t' inquie te maman je m' en sortirai, t' as ma parole" | |
De ces nuits noires, en flippe, apre s les coups de fil des flics | |
" Votre fille a encore pris la fuite, on ne sait dans quelle ville!" | |
Des larmes ont coule sous les ponts, ' man | |
Comme j' y dormais, j' ai failli m' y noyer, leve e car ils nous prennent pour des cons | |
Se laisser crever, c' est leur donner raison | |
C' est par fierte que j' ai dit " non" | |
J' ai surve cu, un bout de papier pour confident... | |
Rap music, voici 15 ans | |
Que tes me lodies me donnent les mots pour le libe rer de mes frustrations | |
Outils de ma propre re volution | |
Je suis morte pour rena tre car on ne peut construire sans de molition | |
Atterri dans un monde ou les re gles sont truque es | |
Depuis des sie cles, dans une fresque qui de s le de part nous a dupe s | |
Eduque s dans l' avoir, l'e cole ne m' a pas donne mes re ponses! | |
N' a pas e coute mes questions! et puis m' a fait pe ter les plombs! | |
J' voulais apprendre a tre, j' ai appris a encaisser les coups | |
Au fond de la merde, j' ai appris ce que c'e tait que se serrer les coudes | |
Eh couz, e coute, j' ai quitte les cours du haut de mes douze piges | |
Ce que j' ai, ce que j' sais, j' suis partie le chercher seule contre tous | |
Une qu te de Ve rite, et une revanche qui ne coule pas | |
J' ai voulu comprendre Babylone, comme pour savoir qui est le coupable | |
Et j' ai compris qu' ici personne n' est innocent | |
L' indiffe rence a les mains imbibe es de sang | |
Ils nous ont eus, ya tellement plus de compassion | |
Des t tes en forme de tirelire et partout tu verras son blason | |
Peu de place entre de cha ner les passions et re signation | |
Elimination de nos liens, dresse s de mille et une fa ons | |
L' histoire d' une civilisation plonge e dans la terreur | |
Qui construit son building avec une bombe a l' inte rieur | |
Je serai pas complice, | |
Chaque espoir qui meurt est une victoire qu' on brise | |
Arrive e un 20. 12, c' est l' odysse e d' une incomprise | |
Merci a vous d' avoir compris mon cri, qui aurait cru? | |
Quitter mon crew, la peur au bide, honn te car ma rage e tait brute | |
C'e tait la voix d' une urgence que mes fre res ne voyaient pas | |
Des injustices grave es en moi que le vent ne balaie pas | |
Wesh, bas les pattes, le rap, un sac de crabes dans un tiroir | |
Mais ou on va si tout le monde fait ses petits caprices de petits rois | |
Ca joue les stars, et puis a se trahit pour du biff | |
Fais pas le vrai, fre re, on t' a grille pour nous tu n' es qu' un pitre | |
Tu piges? un simple pantin du biz, une imposture | |
Une brise qui pue l' orgueil, t' es aussi faux que ta posture | |
Tu voudrais tre ame ricain, et voudraistu e craser | |
aussi le tiersmonde avec tes pompes? eh gringo t' es pas des n tres, nan | |
B tisseurs d' un autre monde, on ne peut voir autrement | |
Nostalgiques d' un autre temps, leurs tanks pose s sur notre tempe | |
Voici le temps des faux prophe tes qui mentent et qui nous me nent | |
Ne parlez plus de crise financie re a l' heure ou la crise est humaine | |
Des coeurs en manque d' affection, d' amour et de tendresse | |
Le reste n' est que de rive ou substitut du | |
On est fait pour aimer, allez, allezle dire aux autres | |
Descendants des Etoiles, pas des singes, encore moins des dinosaures | |
Si j' pose ou cause hors sche ma, c' est que la terre entie re est mon " chez moi" | |
Tous les coups durs qui s' encha nent, comprenez ou de branchez moi | |
L' Atlantide du 21e me sie cle, estce la fin qui s' approche? | |
Epoque apocalyptique, j' marche e paule e par les Anges | |
Sans Terre d' asile, en plus a veut qu' on reste assis | |
Un sie cle nazi, roi de la frontie re, ici pour peu tu perds ta vie | |
Je le ve ma rime a ceux qui restent euxm mes, qui pensent par euxm mes | |
Dans un monde qui chante la peur avec une fanfare de haine derrie re | |
Les temps sont graves, ne banalise pas les mots | |
Ils ont une force insoup onne e et une porte e cre atrice | |
Tout vient du Verbe et lui seul pourra de faire les noeuds | |
S' il est manie avec Amour car la Parole est sacre e... | |
Venue casser ta bulle, glacial Occident, | |
La ou on peut encore se voiler la face | |
Royaume de la pub et des e crans, | |
La terre entie re re duite en esclavage | |
Humanite de la fin des temps, | |
Des mille naires sanglants dans les bagages | |
Prend juste un instant, glacial Occident, | |
Pour entendre les cris dans tes saccages... |
Un peu instable, tant pis si tu me juges à tort | |
Tous un peu frustré s, pas pire et pas mieux que quelqu' un d' autre | |
J' crache mon mal tre, en vrai, a m' a soigné | |
Mettre des mots sur mes temp tes pour ne pas laisser l' ombre aboyer | |
J' ai jamais oublié tout ce qui a fait ce que je suis | |
Je suis partie, mic à la main, en me disant " qui m' aime me suive" | |
En assumant mes tripes, mon passé, mes idé aux qui | |
Pour les coeurs limité s dans leur cynisme ne sont qu' utopies | |
Mais qu' est ce que la Vie? pour celui qui dit savoir | |
Une cage toxique pour le vivant, tel une pè lerine je suis ma voie | |
J' me suis juré de jamais me faire avoir | |
Rafales dans le pied, j' ai eu si peur de me trahir quand j' ai vu arriver la gloire | |
Notorié té, tu m' auras pas! | |
Belle illusion, tu as voulu ma liberté mais elle est plus forte que toi | |
J' ai eu du mal à t' accepter, toujours, je m' habitue pas | |
Ok, mektoub, et puis cheh, retour du vilain petit canard... | |
Ca fait plais' à mon passé, et puis à ma darone | |
Je lui avait dit " t' inquiè te maman je m' en sortirai, t' as ma parole" | |
De ces nuits noires, en flippe, aprè s les coups de fil des flics | |
" Votre fille a encore pris la fuite, on ne sait dans quelle ville!" | |
Des larmes ont coulé sous les ponts, ' man | |
Comme j' y dormais, j' ai failli m' y noyer, levé e car ils nous prennent pour des cons | |
Se laisser crever, c' est leur donner raison | |
C' est par fierté que j' ai dit " non" | |
J' ai survé cu, un bout de papier pour confident... | |
Rap music, voici 15 ans | |
Que tes mé lodies me donnent les mots pour le libé rer de mes frustrations | |
Outils de ma propre ré volution | |
Je suis morte pour rena tre car on ne peut construire sans dé molition | |
Atterri dans un monde où les rè gles sont truqué es | |
Depuis des siè cles, dans une fresque qui dè s le dé part nous a dupé s | |
Eduqué s dans l' avoir, l'é cole ne m' a pas donné mes ré ponses! | |
N' a pas é couté mes questions! et puis m' a fait pé ter les plombs! | |
J' voulais apprendre à tre, j' ai appris à encaisser les coups | |
Au fond de la merde, j' ai appris ce que c'é tait que se serrer les coudes | |
Eh couz, é coute, j' ai quitté les cours du haut de mes douze piges | |
Ce que j' ai, ce que j' sais, j' suis partie le chercher seule contre tous | |
Une qu te de Vé rité, et une revanche qui ne coule pas | |
J' ai voulu comprendre Babylone, comme pour savoir qui est le coupable | |
Et j' ai compris qu' ici personne n' est innocent | |
L' indiffé rence a les mains imbibé es de sang | |
Ils nous ont eus, ya tellement plus de compassion | |
Des t tes en forme de tirelire et partout tu verras son blason | |
Peu de place entre dé cha ner les passions et ré signation | |
Elimination de nos liens, dressé s de mille et une fa ons | |
L' histoire d' une civilisation plongé e dans la terreur | |
Qui construit son building avec une bombe à l' inté rieur | |
Je serai pas complice, | |
Chaque espoir qui meurt est une victoire qu' on brise | |
Arrivé e un 20. 12, c' est l' odyssé e d' une incomprise | |
Merci à vous d' avoir compris mon cri, qui aurait cru? | |
Quitter mon crew, la peur au bide, honn te car ma rage é tait brute | |
C'é tait la voix d' une urgence que mes frè res ne voyaient pas | |
Des injustices gravé es en moi que le vent ne balaie pas | |
Wesh, bas les pattes, le rap, un sac de crabes dans un tiroir | |
Mais où on va si tout le monde fait ses petits caprices de petits rois | |
Ca joue les stars, et puis a se trahit pour du biff | |
Fais pas le vrai, frè re, on t' a grillé pour nous tu n' es qu' un pitre | |
Tu piges? un simple pantin du biz, une imposture | |
Une brise qui pue l' orgueil, t' es aussi faux que ta posture | |
Tu voudrais tre amé ricain, et voudraistu é craser | |
aussi le tiersmonde avec tes pompes? eh gringo t' es pas des n tres, nan | |
B tisseurs d' un autre monde, on ne peut voir autrement | |
Nostalgiques d' un autre temps, leurs tanks posé s sur notre tempe | |
Voici le temps des faux prophè tes qui mentent et qui nous mè nent | |
Ne parlez plus de crise financiè re à l' heure où la crise est humaine | |
Des coeurs en manque d' affection, d' amour et de tendresse | |
Le reste n' est que dé rivé ou substitut du | |
On est fait pour aimer, allez, allezle dire aux autres | |
Descendants des Etoiles, pas des singes, encore moins des dinosaures | |
Si j' pose ou cause hors sché ma, c' est que la terre entiè re est mon " chez moi" | |
Tous les coups durs qui s' encha nent, comprenez ou dé branchez moi | |
L' Atlantide du 21è me siè cle, estce la fin qui s' approche? | |
Epoque apocalyptique, j' marche é paulé e par les Anges | |
Sans Terre d' asile, en plus a veut qu' on reste assis | |
Un siè cle nazi, roi de la frontiè re, ici pour peu tu perds ta vie | |
Je lè ve ma rime à ceux qui restent euxm mes, qui pensent par euxm mes | |
Dans un monde qui chante la peur avec une fanfare de haine derriè re | |
Les temps sont graves, ne banalise pas les mots | |
Ils ont une force insoup onné e et une porté e cré atrice | |
Tout vient du Verbe et lui seul pourra dé faire les noeuds | |
S' il est manié avec Amour car la Parole est sacré e... | |
Venue casser ta bulle, glacial Occident, | |
Là où on peut encore se voiler la face | |
Royaume de la pub et des é crans, | |
La terre entiè re ré duite en esclavage | |
Humanité de la fin des temps, | |
Des millé naires sanglants dans les bagages | |
Prend juste un instant, glacial Occident, | |
Pour entendre les cris dans tes saccages... |