La Coquette

歌曲 La Coquette
歌手 Bénabar
专辑 Les Risques du Métier

歌词

Elle habite le musée de sa jeunesse évanouie
Elle propose un biscuit on dit non elle dit si
Elle a retiré tous les miroirs
Elle évite son reflet ne veut plus se voir
Elle vit entourée de photos du passé
Son visage d'alors, son trésor, son trophée
Peau de pêche au tissu tendu de satin
Mais le temps se dépêche et reprend son bien
Les plus jolies fleurs ternissent et se fanent
Les jeunes filles qu'ont de la chance deviennent de vieilles femmes
Sa peau froissée c'est un drap qu'on agrippe
Un mouchoir pour pleurer son mari qui nous quitte
Un trait sur son front pour chacun de ses garçons
Et les paupières fripées ses enfants qui s'en vont
Ses mains qui se déplient sont des araignées
Qui font peur aux petits mais rassurent leurs aînés
Les traînées aux coins des yeux sont le lit des fleuves
Où s'écoulent peu à peu les larmes des veuves
Elle dit que les années écrivent sur les visages
Et que les ratures encombrent la page
Profitons du beau temps avant l'averse
Elle tue le temps avant l'inverse
Elle refuse et regrette, elle est vieille maintenant
En excuse, elle répète, elle était belle avant
Mais les plus jolies fleurs ternissent et se fanent
Les jeunes filles qu'ont de la chance deviennent de vieilles femmes
Qui ont la beauté des pyramides ou du Louvre
La beauté des montagnes, des glaciers qui les couvent.

拼音

Elle habite le musé e de sa jeunesse é vanouie
Elle propose un biscuit on dit non elle dit si
Elle a retiré tous les miroirs
Elle é vite son reflet ne veut plus se voir
Elle vit entouré e de photos du passé
Son visage d' alors, son tré sor, son trophé e
Peau de p che au tissu tendu de satin
Mais le temps se dé p che et reprend son bien
Les plus jolies fleurs ternissent et se fanent
Les jeunes filles qu' ont de la chance deviennent de vieilles femmes
Sa peau froissé e c' est un drap qu' on agrippe
Un mouchoir pour pleurer son mari qui nous quitte
Un trait sur son front pour chacun de ses gar ons
Et les paupiè res fripé es ses enfants qui s' en vont
Ses mains qui se dé plient sont des araigné es
Qui font peur aux petits mais rassurent leurs a né s
Les tra né es aux coins des yeux sont le lit des fleuves
Où s'é coulent peu à peu les larmes des veuves
Elle dit que les anné es é crivent sur les visages
Et que les ratures encombrent la page
Profitons du beau temps avant l' averse
Elle tue le temps avant l' inverse
Elle refuse et regrette, elle est vieille maintenant
En excuse, elle ré pè te, elle é tait belle avant
Mais les plus jolies fleurs ternissent et se fanent
Les jeunes filles qu' ont de la chance deviennent de vieilles femmes
Qui ont la beauté des pyramides ou du Louvre
La beauté des montagnes, des glaciers qui les couvent.