歌曲 | Une Femme Seule |
歌手 | IAM |
专辑 | Ombre Est Lumière |
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Je me rappelle il y a maintenant beaucoup d'années | |
Dans les recoins de ma mémoire je ne puis oublier | |
II y a des choses indélébiles qui mutilent | |
Difficiles épousent ma peau comme textile | |
Ville hostile des ombres qui se faufilent | |
Ne laissant aucune chance à cette créature de Dieu | |
Qui fut tentée par un reptile | |
Souffrir en silence elle disait ainsi soit-il | |
Elle était née dans un quartier où vivaient les immigrés | |
Famille nombreuse difficile d'étudier | |
Plus d'école la rue tenait le monopole des vols | |
Je te prie de croire que sa vie n'était pas drôle | |
Ainsi peu de temps après à 17 ans elle a décidé de se marier | |
Je demande le respect et pour ceux qui le veulent | |
Écoutez donc le récit de la vie d'une femme seule | |
Elle fut rapidement enceinte et eut un garçon | |
Par manque d'argent elle a perdu le second | |
Tel un dicton fatal incontournable | |
Le destin se déchaîne elle accoucha du 3ème | |
Il n'avait pas beaucoup d'argent il était souvent absent | |
Elle nourrissait sa famille avec 8 francs pourtant | |
Pour ne pas perdre son temps combler son manque d'enseignement | |
Elle étudiait pendant qu'elle s'occupait | |
De la maison de frotter de laver | |
Ses fils qui ne comprenaient pas la regardaient | |
Se souviennent désormais de l'avoir toujours vu trimer | |
Elle aspirait au bonheur | |
Malgré sa main sur son front empli de sueur | |
Car elle révait un jour de partir | |
De quitter ce trop plein de déceptions de mauvais souvenirs | |
Mais 5 ans auparavant ses décisions furent veules | |
Elle comprit qu'elle risquait de devenir une femme seule | |
Je me souviens ces soirs elle attendait son mari | |
Des heures entières à la fenêtre en vain ainsi | |
Cette situalion demeura quelques années | |
Un jour il vint décidé à la quitter | |
D'un commun accord le divorce fut prononcé | |
Si longtemps après putain ce qu'elle devait l'aimer | |
Si douce et si patiente | |
Et encore arriver à trouver un terrain d'entente | |
Elle était digne fière responsable comme une mère | |
Ignorant la solitude qui la prit dans ses serres | |
Le jour la tête haute impassible elle restait | |
La nuit dans sa chambre elle se cachait pour pleurer | |
Elle travaillait faisait deux jobs en même temps | |
Pour pouvoir payer des vêtements décents à ses enfants | |
Les élever dans le droit chemin | |
A rester calme et sain respecter son prochain | |
Le matin se réveillait sur une musique triste | |
Que de lassitude et que de sacrifices | |
C'est l'histoire noire qu'il faut croire | |
Pour voir le courage et la sagesse rare d'une femme seule | |
J'ai vu trop de larmes dans ses yeux vert résolus | |
A accepter la fatalité qui l'écrasait | |
Sous le poids de son importance | |
Elle disait seulement ne pas avoir eu de chance | |
Mais savait au fond d'elle qu'on ne vient qu'une fois sur terre | |
Et la malchance est une très mauvaise excuse | |
L'enfer amer qu'elle vivait comparé à sa bonté | |
N'était pas mérité pour vous dire la vérité | |
Si bien q'un jour elle a décidé de s'en aller | |
Loin de Marseille pour pouvoir recommencer | |
Laissant derrière elle ce qu'elle aimait le plus | |
Ses 2 fils et beaucoup de soucis | |
L'attendaient malgré ça désormais elle est heureuse | |
Elle a beaucoup d'amis et un mari, sérieuse | |
Cependant lucide en reconnaissant | |
Que sa vie n'a vraiment commencé qu'à 35 ans | |
Cela vous semble bête mais songez-y | |
Perdez votre jeunesse où est le sens de la vie | |
Si je vous parle de cette manière sincère, ouverte | |
C'est que cette femme seule était ma mère |
Je me rappelle il y a maintenant beaucoup d' anne es | |
Dans les recoins de ma me moire je ne puis oublier | |
II y a des choses inde le biles qui mutilent | |
Difficiles e pousent ma peau comme textile | |
Ville hostile des ombres qui se faufilent | |
Ne laissant aucune chance a cette cre ature de Dieu | |
Qui fut tente e par un reptile | |
Souffrir en silence elle disait ainsi soitil | |
Elle e tait ne e dans un quartier ou vivaient les immigre s | |
Famille nombreuse difficile d'e tudier | |
Plus d'e cole la rue tenait le monopole des vols | |
Je te prie de croire que sa vie n'e tait pas dr le | |
Ainsi peu de temps apre s a 17 ans elle a de cide de se marier | |
Je demande le respect et pour ceux qui le veulent | |
É coutez donc le re cit de la vie d' une femme seule | |
Elle fut rapidement enceinte et eut un gar on | |
Par manque d' argent elle a perdu le second | |
Tel un dicton fatal incontournable | |
Le destin se de cha ne elle accoucha du 3e me | |
Il n' avait pas beaucoup d' argent il e tait souvent absent | |
Elle nourrissait sa famille avec 8 francs pourtant | |
Pour ne pas perdre son temps combler son manque d' enseignement | |
Elle e tudiait pendant qu' elle s' occupait | |
De la maison de frotter de laver | |
Ses fils qui ne comprenaient pas la regardaient | |
Se souviennent de sormais de l' avoir toujours vu trimer | |
Elle aspirait au bonheur | |
Malgre sa main sur son front empli de sueur | |
Car elle re vait un jour de partir | |
De quitter ce trop plein de de ceptions de mauvais souvenirs | |
Mais 5 ans auparavant ses de cisions furent veules | |
Elle comprit qu' elle risquait de devenir une femme seule | |
Je me souviens ces soirs elle attendait son mari | |
Des heures entie res a la fen tre en vain ainsi | |
Cette situalion demeura quelques anne es | |
Un jour il vint de cide a la quitter | |
D' un commun accord le divorce fut prononce | |
Si longtemps apre s putain ce qu' elle devait l' aimer | |
Si douce et si patiente | |
Et encore arriver a trouver un terrain d' entente | |
Elle e tait digne fie re responsable comme une me re | |
Ignorant la solitude qui la prit dans ses serres | |
Le jour la t te haute impassible elle restait | |
La nuit dans sa chambre elle se cachait pour pleurer | |
Elle travaillait faisait deux jobs en m me temps | |
Pour pouvoir payer des v tements de cents a ses enfants | |
Les e lever dans le droit chemin | |
A rester calme et sain respecter son prochain | |
Le matin se re veillait sur une musique triste | |
Que de lassitude et que de sacrifices | |
C' est l' histoire noire qu' il faut croire | |
Pour voir le courage et la sagesse rare d' une femme seule | |
J' ai vu trop de larmes dans ses yeux vert re solus | |
A accepter la fatalite qui l'e crasait | |
Sous le poids de son importance | |
Elle disait seulement ne pas avoir eu de chance | |
Mais savait au fond d' elle qu' on ne vient qu' une fois sur terre | |
Et la malchance est une tre s mauvaise excuse | |
L' enfer amer qu' elle vivait compare a sa bonte | |
N'e tait pas me rite pour vous dire la ve rite | |
Si bien q' un jour elle a de cide de s' en aller | |
Loin de Marseille pour pouvoir recommencer | |
Laissant derrie re elle ce qu' elle aimait le plus | |
Ses 2 fils et beaucoup de soucis | |
L' attendaient malgre a de sormais elle est heureuse | |
Elle a beaucoup d' amis et un mari, se rieuse | |
Cependant lucide en reconnaissant | |
Que sa vie n' a vraiment commence qu'a 35 ans | |
Cela vous semble b te mais songezy | |
Perdez votre jeunesse ou est le sens de la vie | |
Si je vous parle de cette manie re since re, ouverte | |
C' est que cette femme seule e tait ma me re |
Je me rappelle il y a maintenant beaucoup d' anné es | |
Dans les recoins de ma mé moire je ne puis oublier | |
II y a des choses indé lé biles qui mutilent | |
Difficiles é pousent ma peau comme textile | |
Ville hostile des ombres qui se faufilent | |
Ne laissant aucune chance à cette cré ature de Dieu | |
Qui fut tenté e par un reptile | |
Souffrir en silence elle disait ainsi soitil | |
Elle é tait né e dans un quartier où vivaient les immigré s | |
Famille nombreuse difficile d'é tudier | |
Plus d'é cole la rue tenait le monopole des vols | |
Je te prie de croire que sa vie n'é tait pas dr le | |
Ainsi peu de temps aprè s à 17 ans elle a dé cidé de se marier | |
Je demande le respect et pour ceux qui le veulent | |
É coutez donc le ré cit de la vie d' une femme seule | |
Elle fut rapidement enceinte et eut un gar on | |
Par manque d' argent elle a perdu le second | |
Tel un dicton fatal incontournable | |
Le destin se dé cha ne elle accoucha du 3è me | |
Il n' avait pas beaucoup d' argent il é tait souvent absent | |
Elle nourrissait sa famille avec 8 francs pourtant | |
Pour ne pas perdre son temps combler son manque d' enseignement | |
Elle é tudiait pendant qu' elle s' occupait | |
De la maison de frotter de laver | |
Ses fils qui ne comprenaient pas la regardaient | |
Se souviennent dé sormais de l' avoir toujours vu trimer | |
Elle aspirait au bonheur | |
Malgré sa main sur son front empli de sueur | |
Car elle ré vait un jour de partir | |
De quitter ce trop plein de dé ceptions de mauvais souvenirs | |
Mais 5 ans auparavant ses dé cisions furent veules | |
Elle comprit qu' elle risquait de devenir une femme seule | |
Je me souviens ces soirs elle attendait son mari | |
Des heures entiè res à la fen tre en vain ainsi | |
Cette situalion demeura quelques anné es | |
Un jour il vint dé cidé à la quitter | |
D' un commun accord le divorce fut prononcé | |
Si longtemps aprè s putain ce qu' elle devait l' aimer | |
Si douce et si patiente | |
Et encore arriver à trouver un terrain d' entente | |
Elle é tait digne fiè re responsable comme une mè re | |
Ignorant la solitude qui la prit dans ses serres | |
Le jour la t te haute impassible elle restait | |
La nuit dans sa chambre elle se cachait pour pleurer | |
Elle travaillait faisait deux jobs en m me temps | |
Pour pouvoir payer des v tements dé cents à ses enfants | |
Les é lever dans le droit chemin | |
A rester calme et sain respecter son prochain | |
Le matin se ré veillait sur une musique triste | |
Que de lassitude et que de sacrifices | |
C' est l' histoire noire qu' il faut croire | |
Pour voir le courage et la sagesse rare d' une femme seule | |
J' ai vu trop de larmes dans ses yeux vert ré solus | |
A accepter la fatalité qui l'é crasait | |
Sous le poids de son importance | |
Elle disait seulement ne pas avoir eu de chance | |
Mais savait au fond d' elle qu' on ne vient qu' une fois sur terre | |
Et la malchance est une trè s mauvaise excuse | |
L' enfer amer qu' elle vivait comparé à sa bonté | |
N'é tait pas mé rité pour vous dire la vé rité | |
Si bien q' un jour elle a dé cidé de s' en aller | |
Loin de Marseille pour pouvoir recommencer | |
Laissant derriè re elle ce qu' elle aimait le plus | |
Ses 2 fils et beaucoup de soucis | |
L' attendaient malgré a dé sormais elle est heureuse | |
Elle a beaucoup d' amis et un mari, sé rieuse | |
Cependant lucide en reconnaissant | |
Que sa vie n' a vraiment commencé qu'à 35 ans | |
Cela vous semble b te mais songezy | |
Perdez votre jeunesse où est le sens de la vie | |
Si je vous parle de cette maniè re sincè re, ouverte | |
C' est que cette femme seule é tait ma mè re |