歌曲 | Marley |
歌手 | Danakil |
专辑 | Fête De La Musique 2010 |
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Je suis né dans une famille modeste | |
L'injustice et la guerre sont des choses que je déteste | |
J'ai grandi dans les champs | |
A répéter les mêmes gestes | |
Pour gagner un peu d'argent | |
Car la misère m'est indigeste | |
Je n'ai pas connu mon père, il était capitaine | |
Il venait d'Angleterre, cette terre n'est pas la mienne | |
Mais ma passion n'est pas là, bientôt je pars de chez moi | |
J'embrasse tendrement ma mère qui a tant fait pour moi | |
Où je vais je ne sais pas, mais dieu guide mes pas | |
Et je me sens, quelque part, être quelqu'un à part | |
Tellement de sentiments se bousculent dans mon coeur | |
Qui palpite et grandit en écrasant la peur | |
La vie me fait mal, je crains pour mes frères et soeurs | |
Je voudrais le bien mais le mal fait son beurre | |
Moi, je veux jouer de la voix et devenir chanteur | |
Générer de la joie avant que l'espoir ne meurt | |
J'ai 16 ans, je bosse j'avance avec bravoure | |
Avec des potes je sors mon premier 45 tours | |
Que la force soit avec moi, le chemin sans détour | |
Le peuple m'entendra, en tout cas je ferai tout pour | |
J'ai grandi dans mon ghetto modeste | |
Mon prénom c'est Nesta, et personne ne me teste | |
Je crois dans la musique, à l'importance des textes | |
Je m'attaque dans mes chansons aux travers que je détecte | |
Je n'aime pas la disco, je la fuis comme la peste | |
Mon son c'est le Roots que je balance même à la messe | |
Quelques galères mais les morceaux s'enchainent | |
Dans mon pays les producteurs véreux se déchainent | |
C'est les miettes que je ramasse, même si ça me fait de la peine | |
Je gagne pas des masses, mais qu'est ce que je donne de moi même | |
Sinon j'adore le football, depuis petit je suis fou de balle, | |
J'aime frapper dans la boule pleine balle et je la traine où que j'aille | |
La weed me fait du bien, et même elle me soulage | |
Elle m'aide à oublier que des chiens nous mettent en cage | |
Me voilà tel que je suis, tel que je compte percer | |
Les échecs je les essuie, la légende est amorcée | |
J'ai 30 ans, mes chansons résonnent | |
Le monde connait mon nom et les chiens m'ont à la bonne | |
Mais foutez moi la paix, je travaille à l'album | |
Je suis un homme puissant maintenant appelez moi Bob | |
Je suis une star, mais je reste modeste | |
Je ne suis pas du style à retourner ma veste | |
Enfant du peuple je suis né, je le reste | |
Je n'ai jamais subi l'influence des terres de l'Ouest | |
J'aime les femmes qui m'accompagnent, inspirent mon écriture | |
J'accorde la douceur des mots avec la force des écritures | |
Je porte de gros chapeaux, j'aime la weed quand elle est pure | |
Je n'abuse pas de l'argent, juste quelques belles voitures | |
En concert c'est incroyable comme les foules se déchainent | |
Des dates inoubliables et des tournées qui s'enchainent | |
Partout où je passe, se créent des marées humaines | |
Mon message n'est pas secret, chaque jour je le promène | |
J'ai enfin trouvé mon père, il vit en Ethiopie | |
J'ai aussi trouvé ma terre, celle qui a vu naître la vie | |
Les yeux posés sur le monde, je tisse ma philosophie | |
Plus jamais personne au monde l'ayant lue ne l'oublie | |
Malheureusement, le contexte politique est tendu | |
A l'approche des élections, les jeunes se tirent dessus dans la rue | |
Je sais que tous mes frères s'entre-tuent | |
Ca m'écoeure tout ce sang pour deux hommes corrompus | |
Et vient mon tour, lorsque ces fous pénètrent dans ma cour en plein jour | |
Et tapent sur leurs gâchettes comme des sourds | |
Marley assassiné par deux dingues et un fêlé | |
Non ça, c'est du ciné, remets ton flingue sous scellés | |
Le concert sera maintenu et le combat continue | |
Puisque la balle n'a pas ôté l'espoir de ma vue | |
J'ai encore des choses à dire, encore des choses à faire | |
C'est pas l'heure de mourir, c'est pas non plus la manière | |
Il y a des gens qui comptent sur moi et moi je compte sur les gens | |
Sur les gens intelligents, ce sont les plus dérangeants | |
C'est avec eux, soudés et solides comme la soudure | |
que jusqu'au dernier soupir on contrera les coups durs | |
Un jour je partirai mais mon travail restera | |
Natural Mystic, mec, y a des choses qu'on explique pas | |
pourquoi moi, j'ai senti le besoin de faire ça | |
pourquoi cette attraction, pourquoi j'ai pesé ce poids | |
Mais voilà, un matin, le destin fait le malin | |
Me prend par surprise et m'injecte son venin | |
Mal aux pieds, je suis crevé, mais les tourneurs veulent tourner | |
On y va, si je dois mourir, je veux chanter | |
Dejà 36 ans que j'ai débarqué sur cette terre | |
1981 marque la fin de mon ère | |
Aujourd'hui, j'aurais 60 ans et des poussières | |
Mais bon, j'ai réussi et j'en suis fier. |
Je suis ne dans une famille modeste | |
L' injustice et la guerre sont des choses que je de teste | |
J' ai grandi dans les champs | |
A re pe ter les m mes gestes | |
Pour gagner un peu d' argent | |
Car la mise re m' est indigeste | |
Je n' ai pas connu mon pe re, il e tait capitaine | |
Il venait d' Angleterre, cette terre n' est pas la mienne | |
Mais ma passion n' est pas la, bient t je pars de chez moi | |
J' embrasse tendrement ma me re qui a tant fait pour moi | |
Ou je vais je ne sais pas, mais dieu guide mes pas | |
Et je me sens, quelque part, tre quelqu' un a part | |
Tellement de sentiments se bousculent dans mon coeur | |
Qui palpite et grandit en e crasant la peur | |
La vie me fait mal, je crains pour mes fre res et soeurs | |
Je voudrais le bien mais le mal fait son beurre | |
Moi, je veux jouer de la voix et devenir chanteur | |
Ge ne rer de la joie avant que l' espoir ne meurt | |
J' ai 16 ans, je bosse j' avance avec bravoure | |
Avec des potes je sors mon premier 45 tours | |
Que la force soit avec moi, le chemin sans de tour | |
Le peuple m' entendra, en tout cas je ferai tout pour | |
J' ai grandi dans mon ghetto modeste | |
Mon pre nom c' est Nesta, et personne ne me teste | |
Je crois dans la musique, a l' importance des textes | |
Je m' attaque dans mes chansons aux travers que je de tecte | |
Je n' aime pas la disco, je la fuis comme la peste | |
Mon son c' est le Roots que je balance m me a la messe | |
Quelques gale res mais les morceaux s' enchainent | |
Dans mon pays les producteurs ve reux se de chainent | |
C' est les miettes que je ramasse, m me si a me fait de la peine | |
Je gagne pas des masses, mais qu' est ce que je donne de moi m me | |
Sinon j' adore le football, depuis petit je suis fou de balle, | |
J' aime frapper dans la boule pleine balle et je la traine ou que j' aille | |
La weed me fait du bien, et m me elle me soulage | |
Elle m' aide a oublier que des chiens nous mettent en cage | |
Me voila tel que je suis, tel que je compte percer | |
Les e checs je les essuie, la le gende est amorce e | |
J' ai 30 ans, mes chansons re sonnent | |
Le monde connait mon nom et les chiens m' ont a la bonne | |
Mais foutez moi la paix, je travaille a l' album | |
Je suis un homme puissant maintenant appelez moi Bob | |
Je suis une star, mais je reste modeste | |
Je ne suis pas du style a retourner ma veste | |
Enfant du peuple je suis ne, je le reste | |
Je n' ai jamais subi l' influence des terres de l' Ouest | |
J' aime les femmes qui m' accompagnent, inspirent mon e criture | |
J' accorde la douceur des mots avec la force des e critures | |
Je porte de gros chapeaux, j' aime la weed quand elle est pure | |
Je n' abuse pas de l' argent, juste quelques belles voitures | |
En concert c' est incroyable comme les foules se de chainent | |
Des dates inoubliables et des tourne es qui s' enchainent | |
Partout ou je passe, se cre ent des mare es humaines | |
Mon message n' est pas secret, chaque jour je le prome ne | |
J' ai enfin trouve mon pe re, il vit en Ethiopie | |
J' ai aussi trouve ma terre, celle qui a vu na tre la vie | |
Les yeux pose s sur le monde, je tisse ma philosophie | |
Plus jamais personne au monde l' ayant lue ne l' oublie | |
Malheureusement, le contexte politique est tendu | |
A l' approche des e lections, les jeunes se tirent dessus dans la rue | |
Je sais que tous mes fre res s' entretuent | |
Ca m'e coeure tout ce sang pour deux hommes corrompus | |
Et vient mon tour, lorsque ces fous pe ne trent dans ma cour en plein jour | |
Et tapent sur leurs g chettes comme des sourds | |
Marley assassine par deux dingues et un f le | |
Non a, c' est du cine, remets ton flingue sous scelle s | |
Le concert sera maintenu et le combat continue | |
Puisque la balle n' a pas te l' espoir de ma vue | |
J' ai encore des choses a dire, encore des choses a faire | |
C' est pas l' heure de mourir, c' est pas non plus la manie re | |
Il y a des gens qui comptent sur moi et moi je compte sur les gens | |
Sur les gens intelligents, ce sont les plus de rangeants | |
C' est avec eux, soude s et solides comme la soudure | |
que jusqu' au dernier soupir on contrera les coups durs | |
Un jour je partirai mais mon travail restera | |
Natural Mystic, mec, y a des choses qu' on explique pas | |
pourquoi moi, j' ai senti le besoin de faire a | |
pourquoi cette attraction, pourquoi j' ai pese ce poids | |
Mais voila, un matin, le destin fait le malin | |
Me prend par surprise et m' injecte son venin | |
Mal aux pieds, je suis creve, mais les tourneurs veulent tourner | |
On y va, si je dois mourir, je veux chanter | |
Deja 36 ans que j' ai de barque sur cette terre | |
1981 marque la fin de mon e re | |
Aujourd' hui, j' aurais 60 ans et des poussie res | |
Mais bon, j' ai re ussi et j' en suis fier. |
Je suis né dans une famille modeste | |
L' injustice et la guerre sont des choses que je dé teste | |
J' ai grandi dans les champs | |
A ré pé ter les m mes gestes | |
Pour gagner un peu d' argent | |
Car la misè re m' est indigeste | |
Je n' ai pas connu mon pè re, il é tait capitaine | |
Il venait d' Angleterre, cette terre n' est pas la mienne | |
Mais ma passion n' est pas là, bient t je pars de chez moi | |
J' embrasse tendrement ma mè re qui a tant fait pour moi | |
Où je vais je ne sais pas, mais dieu guide mes pas | |
Et je me sens, quelque part, tre quelqu' un à part | |
Tellement de sentiments se bousculent dans mon coeur | |
Qui palpite et grandit en é crasant la peur | |
La vie me fait mal, je crains pour mes frè res et soeurs | |
Je voudrais le bien mais le mal fait son beurre | |
Moi, je veux jouer de la voix et devenir chanteur | |
Gé né rer de la joie avant que l' espoir ne meurt | |
J' ai 16 ans, je bosse j' avance avec bravoure | |
Avec des potes je sors mon premier 45 tours | |
Que la force soit avec moi, le chemin sans dé tour | |
Le peuple m' entendra, en tout cas je ferai tout pour | |
J' ai grandi dans mon ghetto modeste | |
Mon pré nom c' est Nesta, et personne ne me teste | |
Je crois dans la musique, à l' importance des textes | |
Je m' attaque dans mes chansons aux travers que je dé tecte | |
Je n' aime pas la disco, je la fuis comme la peste | |
Mon son c' est le Roots que je balance m me à la messe | |
Quelques galè res mais les morceaux s' enchainent | |
Dans mon pays les producteurs vé reux se dé chainent | |
C' est les miettes que je ramasse, m me si a me fait de la peine | |
Je gagne pas des masses, mais qu' est ce que je donne de moi m me | |
Sinon j' adore le football, depuis petit je suis fou de balle, | |
J' aime frapper dans la boule pleine balle et je la traine où que j' aille | |
La weed me fait du bien, et m me elle me soulage | |
Elle m' aide à oublier que des chiens nous mettent en cage | |
Me voilà tel que je suis, tel que je compte percer | |
Les é checs je les essuie, la lé gende est amorcé e | |
J' ai 30 ans, mes chansons ré sonnent | |
Le monde connait mon nom et les chiens m' ont à la bonne | |
Mais foutez moi la paix, je travaille à l' album | |
Je suis un homme puissant maintenant appelez moi Bob | |
Je suis une star, mais je reste modeste | |
Je ne suis pas du style à retourner ma veste | |
Enfant du peuple je suis né, je le reste | |
Je n' ai jamais subi l' influence des terres de l' Ouest | |
J' aime les femmes qui m' accompagnent, inspirent mon é criture | |
J' accorde la douceur des mots avec la force des é critures | |
Je porte de gros chapeaux, j' aime la weed quand elle est pure | |
Je n' abuse pas de l' argent, juste quelques belles voitures | |
En concert c' est incroyable comme les foules se dé chainent | |
Des dates inoubliables et des tourné es qui s' enchainent | |
Partout où je passe, se cré ent des maré es humaines | |
Mon message n' est pas secret, chaque jour je le promè ne | |
J' ai enfin trouvé mon pè re, il vit en Ethiopie | |
J' ai aussi trouvé ma terre, celle qui a vu na tre la vie | |
Les yeux posé s sur le monde, je tisse ma philosophie | |
Plus jamais personne au monde l' ayant lue ne l' oublie | |
Malheureusement, le contexte politique est tendu | |
A l' approche des é lections, les jeunes se tirent dessus dans la rue | |
Je sais que tous mes frè res s' entretuent | |
Ca m'é coeure tout ce sang pour deux hommes corrompus | |
Et vient mon tour, lorsque ces fous pé nè trent dans ma cour en plein jour | |
Et tapent sur leurs g chettes comme des sourds | |
Marley assassiné par deux dingues et un f lé | |
Non a, c' est du ciné, remets ton flingue sous scellé s | |
Le concert sera maintenu et le combat continue | |
Puisque la balle n' a pas té l' espoir de ma vue | |
J' ai encore des choses à dire, encore des choses à faire | |
C' est pas l' heure de mourir, c' est pas non plus la maniè re | |
Il y a des gens qui comptent sur moi et moi je compte sur les gens | |
Sur les gens intelligents, ce sont les plus dé rangeants | |
C' est avec eux, soudé s et solides comme la soudure | |
que jusqu' au dernier soupir on contrera les coups durs | |
Un jour je partirai mais mon travail restera | |
Natural Mystic, mec, y a des choses qu' on explique pas | |
pourquoi moi, j' ai senti le besoin de faire a | |
pourquoi cette attraction, pourquoi j' ai pesé ce poids | |
Mais voilà, un matin, le destin fait le malin | |
Me prend par surprise et m' injecte son venin | |
Mal aux pieds, je suis crevé, mais les tourneurs veulent tourner | |
On y va, si je dois mourir, je veux chanter | |
Dejà 36 ans que j' ai dé barqué sur cette terre | |
1981 marque la fin de mon è re | |
Aujourd' hui, j' aurais 60 ans et des poussiè res | |
Mais bon, j' ai ré ussi et j' en suis fier. |