歌曲 | Le petit bonheur |
歌手 | Les Croquants |
专辑 | Au grand café |
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C'était un petit bonheur, que j'avais ramassé | |
Il était tout en pleurs, sur le bord d'un fossé | |
Quand il m'a vu passer, il s'est mis à crier: | |
\"Monsieur, ramassez-moi, chez vous amenez-moi | |
Mes frères m'ont oublié, je suis tombé, je suis malade | |
Si vous n'me cueillez point, je vais mourir, quelle ballade! | |
Je me ferai petit, tendre et soumis, je vous le jure | |
Monsieur, je vous en prie, délivrez-moi de ma torture\" | |
J'ai pris le p'tit bonheur, l'ai mis sous mes haillons | |
J'ai dit: \" Faut pas qu'il meure, viens-t'en dans ma maison \" | |
Alors le p'tit bonheur, a fait sa guérison | |
Sur le bord de mon cœur, y'avait une chanson | |
Mes jours, mes nuits, mes peines, mes deuils, mon mal, tout fut oublié | |
Ma vie de désœuvré, j'avais dégoût d'la r'commencer | |
Quand il pleuvait dehors ou qu'mes amis m'faisaient des peines | |
J'prenais le p'tit bonheur et j'lui disais: \"C'est toi ma reine\" | |
Mon bonheur a fleuri, il a fait des bourgeons | |
C'était le paradis, ça s'voyait sur mon front | |
Or un matin joli, que j'sifflais ce refrain | |
Mon bonheur est parti, sans me donner la main | |
J'eus beau le supplier, le cajoler, lui faire des scènes | |
Lui montrer le grand trou qu'il me faisait au fond du cœur | |
Il s'en allait toujours, la tête haute, sans joie, sans haine | |
Comme s'il ne pouvait plus voir le soleil dans ma demeure | |
J'ai bien failli mourir, de chagrin et d'ennui | |
J'avais cessé de rire, c'était toujours la nuit | |
Il me restait l'oubli, il me restait l'mépris | |
Enfin que j'me suis dit: \"Il me reste la vie\" | |
J'ai repris mon bâton, mes deuils, mes peines et mes guenilles | |
Et je bats la semelle dans des pays de malheureux | |
Aujourd'hui quand je vois une fontaine ou une fille | |
Je fais un grand détour ou bien je me ferme les yeux | |
J'ai repris mon bâton, mes deuils, mes peines et mes guenilles | |
Et je bats la semelle dans des pays de malheureux | |
Aujourd'hui quand je vois une fontaine ou une fille | |
Je fais un grand détour ou bien je me ferme les yeux | |
Je fais un grand détour ou bien je me ferme les yeux | |
Je fais un grand détour ou bien je me ferme les yeux |
C'e tait un petit bonheur, que j' avais ramasse | |
Il e tait tout en pleurs, sur le bord d' un fosse | |
Quand il m' a vu passer, il s' est mis a crier: | |
" Monsieur, ramassezmoi, chez vous amenezmoi | |
Mes fre res m' ont oublie, je suis tombe, je suis malade | |
Si vous n' me cueillez point, je vais mourir, quelle ballade! | |
Je me ferai petit, tendre et soumis, je vous le jure | |
Monsieur, je vous en prie, de livrezmoi de ma torture" | |
J' ai pris le p' tit bonheur, l' ai mis sous mes haillons | |
J' ai dit: " Faut pas qu' il meure, vienst' en dans ma maison " | |
Alors le p' tit bonheur, a fait sa gue rison | |
Sur le bord de mon c ur, y' avait une chanson | |
Mes jours, mes nuits, mes peines, mes deuils, mon mal, tout fut oublie | |
Ma vie de de s uvre, j' avais de go t d' la r' commencer | |
Quand il pleuvait dehors ou qu' mes amis m' faisaient des peines | |
J' prenais le p' tit bonheur et j' lui disais: " C' est toi ma reine" | |
Mon bonheur a fleuri, il a fait des bourgeons | |
C'e tait le paradis, a s' voyait sur mon front | |
Or un matin joli, que j' sifflais ce refrain | |
Mon bonheur est parti, sans me donner la main | |
J' eus beau le supplier, le cajoler, lui faire des sce nes | |
Lui montrer le grand trou qu' il me faisait au fond du c ur | |
Il s' en allait toujours, la t te haute, sans joie, sans haine | |
Comme s' il ne pouvait plus voir le soleil dans ma demeure | |
J' ai bien failli mourir, de chagrin et d' ennui | |
J' avais cesse de rire, c'e tait toujours la nuit | |
Il me restait l' oubli, il me restait l' me pris | |
Enfin que j' me suis dit: " Il me reste la vie" | |
J' ai repris mon b ton, mes deuils, mes peines et mes guenilles | |
Et je bats la semelle dans des pays de malheureux | |
Aujourd' hui quand je vois une fontaine ou une fille | |
Je fais un grand de tour ou bien je me ferme les yeux | |
J' ai repris mon b ton, mes deuils, mes peines et mes guenilles | |
Et je bats la semelle dans des pays de malheureux | |
Aujourd' hui quand je vois une fontaine ou une fille | |
Je fais un grand de tour ou bien je me ferme les yeux | |
Je fais un grand de tour ou bien je me ferme les yeux | |
Je fais un grand de tour ou bien je me ferme les yeux |
C'é tait un petit bonheur, que j' avais ramassé | |
Il é tait tout en pleurs, sur le bord d' un fossé | |
Quand il m' a vu passer, il s' est mis à crier: | |
" Monsieur, ramassezmoi, chez vous amenezmoi | |
Mes frè res m' ont oublié, je suis tombé, je suis malade | |
Si vous n' me cueillez point, je vais mourir, quelle ballade! | |
Je me ferai petit, tendre et soumis, je vous le jure | |
Monsieur, je vous en prie, dé livrezmoi de ma torture" | |
J' ai pris le p' tit bonheur, l' ai mis sous mes haillons | |
J' ai dit: " Faut pas qu' il meure, vienst' en dans ma maison " | |
Alors le p' tit bonheur, a fait sa gué rison | |
Sur le bord de mon c ur, y' avait une chanson | |
Mes jours, mes nuits, mes peines, mes deuils, mon mal, tout fut oublié | |
Ma vie de dé s uvré, j' avais dé go t d' la r' commencer | |
Quand il pleuvait dehors ou qu' mes amis m' faisaient des peines | |
J' prenais le p' tit bonheur et j' lui disais: " C' est toi ma reine" | |
Mon bonheur a fleuri, il a fait des bourgeons | |
C'é tait le paradis, a s' voyait sur mon front | |
Or un matin joli, que j' sifflais ce refrain | |
Mon bonheur est parti, sans me donner la main | |
J' eus beau le supplier, le cajoler, lui faire des scè nes | |
Lui montrer le grand trou qu' il me faisait au fond du c ur | |
Il s' en allait toujours, la t te haute, sans joie, sans haine | |
Comme s' il ne pouvait plus voir le soleil dans ma demeure | |
J' ai bien failli mourir, de chagrin et d' ennui | |
J' avais cessé de rire, c'é tait toujours la nuit | |
Il me restait l' oubli, il me restait l' mé pris | |
Enfin que j' me suis dit: " Il me reste la vie" | |
J' ai repris mon b ton, mes deuils, mes peines et mes guenilles | |
Et je bats la semelle dans des pays de malheureux | |
Aujourd' hui quand je vois une fontaine ou une fille | |
Je fais un grand dé tour ou bien je me ferme les yeux | |
J' ai repris mon b ton, mes deuils, mes peines et mes guenilles | |
Et je bats la semelle dans des pays de malheureux | |
Aujourd' hui quand je vois une fontaine ou une fille | |
Je fais un grand dé tour ou bien je me ferme les yeux | |
Je fais un grand dé tour ou bien je me ferme les yeux | |
Je fais un grand dé tour ou bien je me ferme les yeux |