歌曲 | 28 Décembre 1977 |
歌手 | Kery James |
专辑 | Si C'Etait a Refaire |
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作曲 : James | |
28 décembre 77, au Abymes j'suis né | |
D'une famille plus proche détre pauvres que d'etre fortunés | |
Mes parents sont originaires d'Haïti | |
Terre indépendante que mon coeur a choisit pour pays | |
La plupart de mon enfance, je l'ai passé auprès de ma mère | |
Je peux pas ne pas mentionner quelle surmonta beaucoup de galère | |
Et elle continue à ramer, trimer, jusqu'a cette heure | |
Sur une main je peux compter le nombre de fois que je les vu en pleure | |
On nous fit venir en France, au prix de nombreux sacrifices | |
Pensant que la France était terre de réussite | |
Octobre 85, dans ce pays j'atterrissais | |
Le temps était gris et j'ignorais ce qui m'attendait | |
Souvent les parents ont pour leurs gosses de l'ambition | |
Ainsi ma soeur et moi on s'est retrouvé en pension | |
Loin de ma mère, tu le sais, enfance amère | |
Loin d'ses enfants, pour une mère a vie amère | |
Éloignés d'elle, le temps qu'elle construise ses repères | |
Jusqu'a ce quelle nous récupère | |
Puis ont a quitté la pension pour venir vivre à Orly | |
Et ce que j'ai vu ce jour là, a sûrement changé ma vie | |
Dans un pavillon ma mère louait une seule pièce | |
Qu'un rideau séparait 30 mètres carré au plus | |
Dans ce truc là on était 5, vivant dans la promiscuité | |
Ouvrir un frigidaire vide, me demande pas si je sais ce que sait | |
Mais maman nous a jamais laissé crevé de faim | |
Maman a toujours subvenues à nos besoins | |
Pour notre bonheur, elle a sacrifiée le sien | |
Etonnant ce que l'on peut faire par amour pour des gosses | |
Avant je ne portais pas de Nike Air, mais plutôt des Jokers | |
Mon style vestimentaire, provoquait des sourires moqueurs | |
Ce qui développa en moi, très vite la rage de vaincre | |
La rage d'exister, l'envie de réussir | |
Influencé par les Orcas , Litle Jay et Manu Key | |
Avec Teddy et Harry , Idéal J on a formé | |
À l'age de 14 ans est sortie notre 1er disque | |
Alors j'ai espéré pouvoir vivre de la musique | |
Mais mon rap était trop sincère, trop dur, trop franc | |
Conséquence succès d'estime, mais trop choquant pour votre France | |
Idéal-J , Teddy , Harry , plus tard Dj-Medhi, Boubakar | |
Le rap je suis tombé dedans | |
Y'a bien longtemps, j't'expliques en 2-3 temps, 10 ans | |
C'est donc tout une période de ma vie, et ici j'ai une pensé pour ceux | |
Qui ont partagé beaucoup de moments avec moi: | |
Housni, Samir,Titi, Yezy, Jason, Manu Key,Saidou, Karim, Johan, Mokobé, | |
L.A.S. Montana, M-S, Hakim, D.R.Y, Karlito, Alariana | |
Puis l'école contre la rue, peu a peu j'ai échangé | |
Sont arrivés les premiers joints, | |
Du lycées, j'ai pris congés, j'étais de ces gosses qui auraient pu réussir | |
Mais légèrement trop féroce pour que le système puisse me contenir | |
Issus des blocs de béton, la rue m'attendait au tournant | |
Elle m'avait toujours guetés, mais jusque là je l'avais feinté | |
Et avant que je puisse me rendre compte, elle m'a emportée avec elle | |
Est venu l'époque que j'appelle entre rap et business | |
Entre rap et business, mes potes et moi, grosse équipe | |
Veux tu que je te raconte la suite ? | |
Skunks, popo et shit, transactions illicites | |
Sur le terrain ont prend des risques | |
Ont prétend devenir millionnaire | |
Sans jamais rien donner au fisc | |
Sans même s'en rendre compte on s'enfonce dans la violence | |
Le plus souvent sous défonce, tout ce qui bouge on te le défonce | |
Une embrouille, on bouge a 10 | |
À coté ça vend des disques, jusqu'a croire reelement que | |
Tu peux pas test Mafia d' Afrique | |
Les ennemies se multiplies, jusqu'a ce qu'on puisse plus les compter | |
Vu que la vie n'est pas un film | |
Le k1fry sort enfouraillé | |
On le sait et on sent, on le sait et on sent que ça part en boulette, | |
Ça parle de se ranger mais qu'après avoir pris des pépètes | |
C'est ce que j'appelle la rue et ses illusions | |
Derrière lesquelles se cache la mort ou la prison | |
La prison mes potes y rentrent, y sortent, reviennent | |
Et moi j'échappe à leur justice de justesse | |
C'est dans la rue, que j'ai appris à connaître L-A-S | |
Et su que derrière tout dur, se cache un peu de faiblesse | |
Aujourd'hui tu es avec un pote et vous vous charriez, | |
Mais t'attend pas à ce que la mort t'envoie un courrier | |
L-A-S, nous a quitté subitement | |
Que Allah le préserve du châtiment | |
Dans ce bas monde, les actes et pas de comptes | |
Dans l'au-delà les comptes et pas d'actes | |
Je me suis réellement sentit en danger | |
J'ai su que je risquais de me noyer, si jamais je plongeais | |
Les vagues de la violence, tôt ou tard m'aurai submergé | |
Victime de mon insolence, de la rue je suis un naufragé | |
Et j'ai nagé, alourdis d'un fardeau de mes regrets chargé | |
Et même à ce jour ne croit pas que j'ai émergé | |
Je t'assure, je garde les traces de mon passé | |
Tu sais, ces choses qu'on ne pourra pas effacé | |
Puis j'ai appris l'Islam cette religion honorable | |
De transmission oral auprès de gens bons et fiables | |
Elle ma rendu ma fierté | |
M'a montré ce qu'était un homme | |
Et comment affronter les démons qui nous talonnent | |
J'ai embrassé le chemin droit et délaissé les slaloms | |
Ceux qui mon éduqué je remercie | |
Je passe le Salam | |
À tout les musulmans de France, de l'occident à l'orient | |
Ceux qui de ce bas monde voudrait quitter en souriant | |
Mais yeux se sont ouverts, mon coeur c'est épanouie | |
Me fut dévoilé, peu a peu tout ce qui m'a nui | |
Jusqu'a ce que je devienne de ceux qui s'inclinent et se prosternent | |
Voudraient aimer pour leur freres | |
Ce qu'ils aiment pour eux meme | |
J'ai une vie et j'en connais le sens | |
Je ne pars plus dans tout les sens | |
Ne soit pas étonné si au rap conscient je donne naissance | |
A la précipitation, je préfère aujourd'hui la patience | |
Aux paroles inutiles, la sauvegarde du silence | |
A l'intolérance et au racisme l'indulgence | |
Et à l'ignorance j'aimerai rétorquer par la science | |
Ce bas monde, terre de semence | |
Que plus tard tu récoltes | |
Le jour où l'âme te quitte, subitement qu'la mort t'emporte | |
Sois intelligent et semes y ce qui t'es utile | |
Ceci est l'enseignement de l'Islam et il hisse l'ame | |
Loin de tout extremisme | |
La voix de droiture, l'unique voix a suivre | |
Et si le système te sature | |
L'Islam ramène l'amour, rassemble les gens de tout les pays | |
De toutes les origines, toute les culture, toutes les ethnies | |
Y'a pas que des riches et des pauvres, y'a des gens mauvais ou bien | |
J'ai réappris à vivre, compris les causes de notre déclin | |
Et quand je regarde mon passé | |
J'ai faillit y passer | |
Si je n'avais eu l'Islam peut être que je me serai fait repassé | |
Ou la moitié de ma vie en prison, j'aurai passé | |
Pour ceux qui y sont passé, ici, j'ai une pensée | |
Combien sont partie sans avoir eu le temps de se préparer ? | |
Chargé de pêché et d'injustice a réparé | |
Avant que la mort, ne me vienne | |
Faut que je répare les miennes | |
Si je veux récolter du bien, c'est du bien qu'il faut que je sème | |
Un jour je partirai, et je serai enveloppé d'un linceul | |
Au mieux de mes vetements ds un modeste cerceuil | |
Et lorsque je serai mort, et que cette chanson tu te remémores | |
Sûrement quelques larmes viendront émecter ta mémoire | |
Maintenant tu sais d'où je viens, qui je suis et où je vais | |
Et pourquoi mes textes de sagesse sont imprégnés | |
D'une famille plus proche d'etre pauvres que d'etre fortunés | |
28 décembre 77, au Abymes j'suis né | |
Et a une date que j'ignore un jour je partirai... | |
On nait, on vit, on meurt mais ce qu'on ignore c'est comment | |
Et là une date que j'ignore, un jour j'partirai | |
Certains ont dit que l'exemple de l'etre humain sur | |
Terre est telle un commercant | |
Il a pour capital sa vie | |
Pour bénéfices, ses bonnes oeuvres | |
Et pour pertes ces mauvaises actions | |
28 décembre 77, j'suis né et un jour j'partirai | |
Si c'etait a refaire assurément j'ferai autrement | |
Mais les choses sont telles sont | |
Et ca ne sera jamais autrement. |
zuo qu : James | |
28 de cembre 77, au Abymes j' suis ne | |
D' une famille plus proche de tre pauvres que d' etre fortune s | |
Mes parents sont originaires d' Ha ti | |
Terre inde pendante que mon coeur a choisit pour pays | |
La plupart de mon enfance, je l' ai passe aupre s de ma me re | |
Je peux pas ne pas mentionner quelle surmonta beaucoup de gale re | |
Et elle continue a ramer, trimer, jusqu' a cette heure | |
Sur une main je peux compter le nombre de fois que je les vu en pleure | |
On nous fit venir en France, au prix de nombreux sacrifices | |
Pensant que la France e tait terre de re ussite | |
Octobre 85, dans ce pays j' atterrissais | |
Le temps e tait gris et j' ignorais ce qui m' attendait | |
Souvent les parents ont pour leurs gosses de l' ambition | |
Ainsi ma soeur et moi on s' est retrouve en pension | |
Loin de ma me re, tu le sais, enfance ame re | |
Loin d' ses enfants, pour une me re a vie ame re | |
É loigne s d' elle, le temps qu' elle construise ses repe res | |
Jusqu' a ce quelle nous re cupe re | |
Puis ont a quitte la pension pour venir vivre a Orly | |
Et ce que j' ai vu ce jour la, a s rement change ma vie | |
Dans un pavillon ma me re louait une seule pie ce | |
Qu' un rideau se parait 30 me tres carre au plus | |
Dans ce truc la on e tait 5, vivant dans la promiscuite | |
Ouvrir un frigidaire vide, me demande pas si je sais ce que sait | |
Mais maman nous a jamais laisse creve de faim | |
Maman a toujours subvenues a nos besoins | |
Pour notre bonheur, elle a sacrifie e le sien | |
Etonnant ce que l' on peut faire par amour pour des gosses | |
Avant je ne portais pas de Nike Air, mais plut t des Jokers | |
Mon style vestimentaire, provoquait des sourires moqueurs | |
Ce qui de veloppa en moi, tre s vite la rage de vaincre | |
La rage d' exister, l' envie de re ussir | |
Influence par les Orcas , Litle Jay et Manu Key | |
Avec Teddy et Harry , Ide al J on a forme | |
À l' age de 14 ans est sortie notre 1er disque | |
Alors j' ai espe re pouvoir vivre de la musique | |
Mais mon rap e tait trop since re, trop dur, trop franc | |
Conse quence succe s d' estime, mais trop choquant pour votre France | |
Ide alJ , Teddy , Harry , plus tard DjMedhi, Boubakar | |
Le rap je suis tombe dedans | |
Y' a bien longtemps, j' t' expliques en 23 temps, 10 ans | |
C' est donc tout une pe riode de ma vie, et ici j' ai une pense pour ceux | |
Qui ont partage beaucoup de moments avec moi: | |
Housni, Samir, Titi, Yezy, Jason, Manu Key, Saidou, Karim, Johan, Mokobe, | |
L. A. S. Montana, MS, Hakim, D. R. Y, Karlito, Alariana | |
Puis l'e cole contre la rue, peu a peu j' ai e change | |
Sont arrive s les premiers joints, | |
Du lyce es, j' ai pris conge s, j'e tais de ces gosses qui auraient pu re ussir | |
Mais le ge rement trop fe roce pour que le syste me puisse me contenir | |
Issus des blocs de be ton, la rue m' attendait au tournant | |
Elle m' avait toujours guete s, mais jusque la je l' avais feinte | |
Et avant que je puisse me rendre compte, elle m' a emporte e avec elle | |
Est venu l'e poque que j' appelle entre rap et business | |
Entre rap et business, mes potes et moi, grosse e quipe | |
Veux tu que je te raconte la suite nbsp? | |
Skunks, popo et shit, transactions illicites | |
Sur le terrain ont prend des risques | |
Ont pre tend devenir millionnaire | |
Sans jamais rien donner au fisc | |
Sans m me s' en rendre compte on s' enfonce dans la violence | |
Le plus souvent sous de fonce, tout ce qui bouge on te le de fonce | |
Une embrouille, on bouge a 10 | |
À cote a vend des disques, jusqu' a croire reelement que | |
Tu peux pas test Mafia d' Afrique | |
Les ennemies se multiplies, jusqu' a ce qu' on puisse plus les compter | |
Vu que la vie n' est pas un film | |
Le k1fry sort enfouraille | |
On le sait et on sent, on le sait et on sent que a part en boulette, | |
a parle de se ranger mais qu' apre s avoir pris des pe pe tes | |
C' est ce que j' appelle la rue et ses illusions | |
Derrie re lesquelles se cache la mort ou la prison | |
La prison mes potes y rentrent, y sortent, reviennent | |
Et moi j'e chappe a leur justice de justesse | |
C' est dans la rue, que j' ai appris a conna tre LAS | |
Et su que derrie re tout dur, se cache un peu de faiblesse | |
Aujourd' hui tu es avec un pote et vous vous charriez, | |
Mais t' attend pas a ce que la mort t' envoie un courrier | |
LAS, nous a quitte subitement | |
Que Allah le pre serve du ch timent | |
Dans ce bas monde, les actes et pas de comptes | |
Dans l' audela les comptes et pas d' actes | |
Je me suis re ellement sentit en danger | |
J' ai su que je risquais de me noyer, si jamais je plongeais | |
Les vagues de la violence, t t ou tard m' aurai submerge | |
Victime de mon insolence, de la rue je suis un naufrage | |
Et j' ai nage, alourdis d' un fardeau de mes regrets charge | |
Et m me a ce jour ne croit pas que j' ai e merge | |
Je t' assure, je garde les traces de mon passe | |
Tu sais, ces choses qu' on ne pourra pas efface | |
Puis j' ai appris l' Islam cette religion honorable | |
De transmission oral aupre s de gens bons et fiables | |
Elle ma rendu ma fierte | |
M' a montre ce qu'e tait un homme | |
Et comment affronter les de mons qui nous talonnent | |
J' ai embrasse le chemin droit et de laisse les slaloms | |
Ceux qui mon e duque je remercie | |
Je passe le Salam | |
À tout les musulmans de France, de l' occident a l' orient | |
Ceux qui de ce bas monde voudrait quitter en souriant | |
Mais yeux se sont ouverts, mon coeur c' est e panouie | |
Me fut de voile, peu a peu tout ce qui m' a nui | |
Jusqu' a ce que je devienne de ceux qui s' inclinent et se prosternent | |
Voudraient aimer pour leur freres | |
Ce qu' ils aiment pour eux meme | |
J' ai une vie et j' en connais le sens | |
Je ne pars plus dans tout les sens | |
Ne soit pas e tonne si au rap conscient je donne naissance | |
A la pre cipitation, je pre fe re aujourd' hui la patience | |
Aux paroles inutiles, la sauvegarde du silence | |
A l' intole rance et au racisme l' indulgence | |
Et a l' ignorance j' aimerai re torquer par la science | |
Ce bas monde, terre de semence | |
Que plus tard tu re coltes | |
Le jour ou l' me te quitte, subitement qu' la mort t' emporte | |
Sois intelligent et semes y ce qui t' es utile | |
Ceci est l' enseignement de l' Islam et il hisse l' ame | |
Loin de tout extremisme | |
La voix de droiture, l' unique voix a suivre | |
Et si le syste me te sature | |
L' Islam rame ne l' amour, rassemble les gens de tout les pays | |
De toutes les origines, toute les culture, toutes les ethnies | |
Y' a pas que des riches et des pauvres, y' a des gens mauvais ou bien | |
J' ai re appris a vivre, compris les causes de notre de clin | |
Et quand je regarde mon passe | |
J' ai faillit y passer | |
Si je n' avais eu l' Islam peut tre que je me serai fait repasse | |
Ou la moitie de ma vie en prison, j' aurai passe | |
Pour ceux qui y sont passe, ici, j' ai une pense e | |
Combien sont partie sans avoir eu le temps de se pre parer nbsp? | |
Charge de p che et d' injustice a re pare | |
Avant que la mort, ne me vienne | |
Faut que je re pare les miennes | |
Si je veux re colter du bien, c' est du bien qu' il faut que je se me | |
Un jour je partirai, et je serai enveloppe d' un linceul | |
Au mieux de mes vetements ds un modeste cerceuil | |
Et lorsque je serai mort, et que cette chanson tu te reme mores | |
S rement quelques larmes viendront e mecter ta me moire | |
Maintenant tu sais d' ou je viens, qui je suis et ou je vais | |
Et pourquoi mes textes de sagesse sont impre gne s | |
D' une famille plus proche d' etre pauvres que d' etre fortune s | |
28 de cembre 77, au Abymes j' suis ne | |
Et a une date que j' ignore un jour je partirai... | |
On nait, on vit, on meurt mais ce qu' on ignore c' est comment | |
Et la une date que j' ignore, un jour j' partirai | |
Certains ont dit que l' exemple de l' etre humain sur | |
Terre est telle un commercant | |
Il a pour capital sa vie | |
Pour be ne fices, ses bonnes oeuvres | |
Et pour pertes ces mauvaises actions | |
28 de cembre 77, j' suis ne et un jour j' partirai | |
Si c' etait a refaire assure ment j' ferai autrement | |
Mais les choses sont telles sont | |
Et ca ne sera jamais autrement. |
zuò qǔ : James | |
28 dé cembre 77, au Abymes j' suis né | |
D' une famille plus proche dé tre pauvres que d' etre fortuné s | |
Mes parents sont originaires d' Ha ti | |
Terre indé pendante que mon coeur a choisit pour pays | |
La plupart de mon enfance, je l' ai passé auprè s de ma mè re | |
Je peux pas ne pas mentionner quelle surmonta beaucoup de galè re | |
Et elle continue à ramer, trimer, jusqu' a cette heure | |
Sur une main je peux compter le nombre de fois que je les vu en pleure | |
On nous fit venir en France, au prix de nombreux sacrifices | |
Pensant que la France é tait terre de ré ussite | |
Octobre 85, dans ce pays j' atterrissais | |
Le temps é tait gris et j' ignorais ce qui m' attendait | |
Souvent les parents ont pour leurs gosses de l' ambition | |
Ainsi ma soeur et moi on s' est retrouvé en pension | |
Loin de ma mè re, tu le sais, enfance amè re | |
Loin d' ses enfants, pour une mè re a vie amè re | |
É loigné s d' elle, le temps qu' elle construise ses repè res | |
Jusqu' a ce quelle nous ré cupè re | |
Puis ont a quitté la pension pour venir vivre à Orly | |
Et ce que j' ai vu ce jour là, a s rement changé ma vie | |
Dans un pavillon ma mè re louait une seule piè ce | |
Qu' un rideau sé parait 30 mè tres carré au plus | |
Dans ce truc là on é tait 5, vivant dans la promiscuité | |
Ouvrir un frigidaire vide, me demande pas si je sais ce que sait | |
Mais maman nous a jamais laissé crevé de faim | |
Maman a toujours subvenues à nos besoins | |
Pour notre bonheur, elle a sacrifié e le sien | |
Etonnant ce que l' on peut faire par amour pour des gosses | |
Avant je ne portais pas de Nike Air, mais plut t des Jokers | |
Mon style vestimentaire, provoquait des sourires moqueurs | |
Ce qui dé veloppa en moi, trè s vite la rage de vaincre | |
La rage d' exister, l' envie de ré ussir | |
Influencé par les Orcas , Litle Jay et Manu Key | |
Avec Teddy et Harry , Idé al J on a formé | |
À l' age de 14 ans est sortie notre 1er disque | |
Alors j' ai espé ré pouvoir vivre de la musique | |
Mais mon rap é tait trop sincè re, trop dur, trop franc | |
Consé quence succè s d' estime, mais trop choquant pour votre France | |
Idé alJ , Teddy , Harry , plus tard DjMedhi, Boubakar | |
Le rap je suis tombé dedans | |
Y' a bien longtemps, j' t' expliques en 23 temps, 10 ans | |
C' est donc tout une pé riode de ma vie, et ici j' ai une pensé pour ceux | |
Qui ont partagé beaucoup de moments avec moi: | |
Housni, Samir, Titi, Yezy, Jason, Manu Key, Saidou, Karim, Johan, Mokobé, | |
L. A. S. Montana, MS, Hakim, D. R. Y, Karlito, Alariana | |
Puis l'é cole contre la rue, peu a peu j' ai é changé | |
Sont arrivé s les premiers joints, | |
Du lycé es, j' ai pris congé s, j'é tais de ces gosses qui auraient pu ré ussir | |
Mais lé gè rement trop fé roce pour que le systè me puisse me contenir | |
Issus des blocs de bé ton, la rue m' attendait au tournant | |
Elle m' avait toujours gueté s, mais jusque là je l' avais feinté | |
Et avant que je puisse me rendre compte, elle m' a emporté e avec elle | |
Est venu l'é poque que j' appelle entre rap et business | |
Entre rap et business, mes potes et moi, grosse é quipe | |
Veux tu que je te raconte la suite nbsp? | |
Skunks, popo et shit, transactions illicites | |
Sur le terrain ont prend des risques | |
Ont pré tend devenir millionnaire | |
Sans jamais rien donner au fisc | |
Sans m me s' en rendre compte on s' enfonce dans la violence | |
Le plus souvent sous dé fonce, tout ce qui bouge on te le dé fonce | |
Une embrouille, on bouge a 10 | |
À coté a vend des disques, jusqu' a croire reelement que | |
Tu peux pas test Mafia d' Afrique | |
Les ennemies se multiplies, jusqu' a ce qu' on puisse plus les compter | |
Vu que la vie n' est pas un film | |
Le k1fry sort enfouraillé | |
On le sait et on sent, on le sait et on sent que a part en boulette, | |
a parle de se ranger mais qu' aprè s avoir pris des pé pè tes | |
C' est ce que j' appelle la rue et ses illusions | |
Derriè re lesquelles se cache la mort ou la prison | |
La prison mes potes y rentrent, y sortent, reviennent | |
Et moi j'é chappe à leur justice de justesse | |
C' est dans la rue, que j' ai appris à conna tre LAS | |
Et su que derriè re tout dur, se cache un peu de faiblesse | |
Aujourd' hui tu es avec un pote et vous vous charriez, | |
Mais t' attend pas à ce que la mort t' envoie un courrier | |
LAS, nous a quitté subitement | |
Que Allah le pré serve du ch timent | |
Dans ce bas monde, les actes et pas de comptes | |
Dans l' audelà les comptes et pas d' actes | |
Je me suis ré ellement sentit en danger | |
J' ai su que je risquais de me noyer, si jamais je plongeais | |
Les vagues de la violence, t t ou tard m' aurai submergé | |
Victime de mon insolence, de la rue je suis un naufragé | |
Et j' ai nagé, alourdis d' un fardeau de mes regrets chargé | |
Et m me à ce jour ne croit pas que j' ai é mergé | |
Je t' assure, je garde les traces de mon passé | |
Tu sais, ces choses qu' on ne pourra pas effacé | |
Puis j' ai appris l' Islam cette religion honorable | |
De transmission oral auprè s de gens bons et fiables | |
Elle ma rendu ma fierté | |
M' a montré ce qu'é tait un homme | |
Et comment affronter les dé mons qui nous talonnent | |
J' ai embrassé le chemin droit et dé laissé les slaloms | |
Ceux qui mon é duqué je remercie | |
Je passe le Salam | |
À tout les musulmans de France, de l' occident à l' orient | |
Ceux qui de ce bas monde voudrait quitter en souriant | |
Mais yeux se sont ouverts, mon coeur c' est é panouie | |
Me fut dé voilé, peu a peu tout ce qui m' a nui | |
Jusqu' a ce que je devienne de ceux qui s' inclinent et se prosternent | |
Voudraient aimer pour leur freres | |
Ce qu' ils aiment pour eux meme | |
J' ai une vie et j' en connais le sens | |
Je ne pars plus dans tout les sens | |
Ne soit pas é tonné si au rap conscient je donne naissance | |
A la pré cipitation, je pré fè re aujourd' hui la patience | |
Aux paroles inutiles, la sauvegarde du silence | |
A l' intolé rance et au racisme l' indulgence | |
Et à l' ignorance j' aimerai ré torquer par la science | |
Ce bas monde, terre de semence | |
Que plus tard tu ré coltes | |
Le jour où l' me te quitte, subitement qu' la mort t' emporte | |
Sois intelligent et semes y ce qui t' es utile | |
Ceci est l' enseignement de l' Islam et il hisse l' ame | |
Loin de tout extremisme | |
La voix de droiture, l' unique voix a suivre | |
Et si le systè me te sature | |
L' Islam ramè ne l' amour, rassemble les gens de tout les pays | |
De toutes les origines, toute les culture, toutes les ethnies | |
Y' a pas que des riches et des pauvres, y' a des gens mauvais ou bien | |
J' ai ré appris à vivre, compris les causes de notre dé clin | |
Et quand je regarde mon passé | |
J' ai faillit y passer | |
Si je n' avais eu l' Islam peut tre que je me serai fait repassé | |
Ou la moitié de ma vie en prison, j' aurai passé | |
Pour ceux qui y sont passé, ici, j' ai une pensé e | |
Combien sont partie sans avoir eu le temps de se pré parer nbsp? | |
Chargé de p ché et d' injustice a ré paré | |
Avant que la mort, ne me vienne | |
Faut que je ré pare les miennes | |
Si je veux ré colter du bien, c' est du bien qu' il faut que je sè me | |
Un jour je partirai, et je serai enveloppé d' un linceul | |
Au mieux de mes vetements ds un modeste cerceuil | |
Et lorsque je serai mort, et que cette chanson tu te remé mores | |
S rement quelques larmes viendront é mecter ta mé moire | |
Maintenant tu sais d' où je viens, qui je suis et où je vais | |
Et pourquoi mes textes de sagesse sont impré gné s | |
D' une famille plus proche d' etre pauvres que d' etre fortuné s | |
28 dé cembre 77, au Abymes j' suis né | |
Et a une date que j' ignore un jour je partirai... | |
On nait, on vit, on meurt mais ce qu' on ignore c' est comment | |
Et là une date que j' ignore, un jour j' partirai | |
Certains ont dit que l' exemple de l' etre humain sur | |
Terre est telle un commercant | |
Il a pour capital sa vie | |
Pour bé né fices, ses bonnes oeuvres | |
Et pour pertes ces mauvaises actions | |
28 dé cembre 77, j' suis né et un jour j' partirai | |
Si c' etait a refaire assuré ment j' ferai autrement | |
Mais les choses sont telles sont | |
Et ca ne sera jamais autrement. |